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  • Bois massif, bois rond ou pièces sur pièces : maisons usinées

    Bois massif, bois rond ou pièces sur pièces : maisons usinées

    maisons bois massif quebecLes maisons de bois massif représentent des techniques traditionnelles de construction qui allient la beauté, l’authenticité, solidité et sécurité. Ces techniques se sont aujourd’hui grandement améliorées du point de vue de l’efficacité énergétique. Matériau isolant, structural et naturel, le bois massif en rondins demeure donc un choix intéressant pour ceux qui recherchent son apparence chaleureuse.

    Bois massif : La question de l’isolation

    Depuis 25 ans, les inspecteurs municipaux sont réticents à accorder un permis de construire pour les maisons de bois massif car celles-ci ne rencontrent pas les exigences du Règlement sur l’efficacité énergétique de 1983.

    Depuis 2012, le Règlement québécois sur l’économie de l’énergie dans les nouveaux bâtiments demande une résistance thermique des murs de R-24 pour les maisons neuves construites dans le sud du Québec. Théoriquement, le bois massif de pin blanc a une résistance thermique de R-1,3 par pouce d’épaisseur, ce qui exigerait des murs d’une moyenne de 18 pouces d’épaisseur, ce qui est difficile à trouver et deviendrait très cher.
    Pour palier à ce problème, certains fabricants isolent davantage les murs à l’intérieur pour atteindre ce facteur isolant, mais ils perdent la beauté du bois à l’intérieur.
    D’autres entreprises coupent les pièces de bois massif pour insérer un isolant rigide au centre des billots. Cette pratique est inquiétante parce que des infiltrations d’eau au coeur de ces billots pourraient désolidariser ses parties.

    maisons bois massif rondCependant, il est possible de se conformer légalement aux exigences de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) en utilisant uniquement des rondins de 12 pouces, 14 pouces ou 16 pouces de diamètre.
    En effet, la RBQ a inclus à sa réglementation la possibilité de recourir à une analyse de la consommation énergétique de l’ensemble du bâtiment et non pas seulement d’une composante. Si l’ensemble du bâtiment ne demande pas plus d’énergie qu’une maison semblable conforme aux exigences du règlement, la maison en rondins est jugée conforme au règlement.
    Cette évaluation énergétique est faite par modélisation informatique. Les constructeurs peuvent augmenter l’efficacité énergétique du toit, des portes, des fenêtres ou des lanterneaux pour égaler la consommation du bâtiment de référence respectant la réglementation.
    Cette approche est facilitée lorsqu’on utilise des rondins de 14 ou 16 pouces de diamètre. Elle est impossible avec des rondins de moins de 12 pouces de diamètre.

    La masse thermique du bois massif

    maisons bois massif scandinaveCertaines personnes prétendent que la masse thermique du bois influence son rendement isolant. Contrairement à tous les autres matériaux isolants, le bois massif est lourd et il a une capacité d’emmagasiner de l’énergie dans sa masse. C’est ce qu’on appelle la masse thermique d’un matériau ou l’inertie thermique. Les tests officiels pour évaluer le facteur isolant d’un matériau se font en laboratoire à température constante. Or, au Québec, les variations de température sont très importantes en hiver. Elles varient souvent de 10’C et plus entre le jour et la nuit. La masse thermique du bois peut aussi avoir un intérêt pour rafraîchir les maisons en été en absorbant la fraîcheur de la nuit pour tempérer la chaleur du jour.

    Malheureusement, aucune étude scientifique ne vient appuyer ces avantages au Québec. Deux études américaines importantes nous donnent des pistes de compréhension. La plus ancienne fut réalisée à Washington de 1981 à 82, par le Bureau national des standards ( NBS) des États-Unis. Elle conclue qu’un mur de bois massif d’une valeur théorique de R-10 a la même consommation énergétique qu’un mur R-12 à colombage durant l’hiver. Par contre, la maison de bois massif a utilisé 46% de moins d’énergie au printemps et 24% de moins en été.

    La deuxième étude américaine fut effectuée en 2001 par le laboratoire national d’Oak Ridge, dans l’état du Minnesota. Cette étude conclue qu’un mur de bois massif d’une valeur isolante équivalente à un mur de colombage standard réduit les coûts de chauffage d’environ 8%. Par contre, l’efficacité accrue du mur de bois massif provenait principalement de sa meilleure étanchéité à l’air. Ces études semblent donc confirmer que la construction de bois massif est un mode de construction performant tant pour le confort que pour l’économie d’énergie mais semble limiter l’impact énergétique de la masse thermique en climat nordique.

    L’étanchéité à l’air et la perméance à la vapeur

    maisons bois rond constructionÀ priori, on pourrait croire que cette technique de construction est sujette à des infiltrations d’air importantes. En effet, elle doit tenir compte d’un rétrécissement important du bois dans le sens du diamètre de l’arbre afin que l’ensemble des murs s’affaisse de manière régulière pendant le séchage des premières années.

    Selon le Conseil national de recherches Canada, éditeur du Code national du bâtiment (CNB), la perméance à l’air des constructions en rondins est négligeable et ce type de construction est en mesure de se conformer aux exigences d’étanchéité lorsque les joints sont bien conçus.
    Le CNRC affirme aussi que la perméance à la vapeur des maisons en rondins est si faible qu’elle est conforme aux exigences du Code et ne nécessite pas de pare-vapeur intérieur. Le CNRC fait ainsi un pied de nez aux croyances populaires disant que le bois respire ou transpire.

    Quel bois utiliser ?

    Le château de Montebello est probablement le bâtiment de bois massif le plus connu du Québec. Construit en 1930 selon la technique scandinave, c’est le plus gros bâtiment de bois rond au monde. Il fut réalisé en bois de cèdre rouge provenant de l’ouest canadien.
    Si de nombreuses variétés de bois peuvent être utilisées, les fabricants de maisons de bois massif rond et de bois équarri du Québec utilisent principalement le pin blanc et l’épinette blanche car ceux-ci sont parmi les bois les plus légers et les plus isolants. Plusieurs préfèrent le pin pour son apparence, mais celui-ci est deux fois plus cher que l’épinette. L’épinette a aussi l’avantage de pouvoir supporter de plus lourdes charges à l’horizontal.

    Chalet 3 saisons de bois rond

    Les autoconstructeurs peuvent se procurer des kits à construire, pré-usinés selon des techniques éprouvées pour faciliter l’emboîtement et la pose par des autoconstructeurs néophytes.
    On retrouve quelques fabricants de chalets de bois rond en cèdre, pièce sur pièce, livrés en  » kit  » prêt à monter. À partir d’un ensemble de base incluant un plan de spécifications et un guide de construction, les bricoleurs peuvent le réaliser eux-mêmes.
    Pour leur résistance aux coups et leur absence d’entretien, les murs de bois rond sont bien adaptés aux chalets et bâtiments récréatifs de plein-air, sans oublier que le cèdre est reconnu pour sa longévité et son odeur agréable. Les chalets de bois rond sont aussi en parfaite harmonie avec l’environnement sur le bord d’un lac ou en forêt.

    Yves Perrier
    2015-09-23

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  • Puits-canadien au Québec: trop dangereux et trop coûteux.

    Puits-canadien au Québec: trop dangereux et trop coûteux.

    puits-canadien quebecPuits-canadien au Québec: liens rapides au texte
    Le principe du puits canadien
    Le puits provençal en Europe
    Pas rentable pour le chauffage
    Questions de moisissures
    Puits canadien vs VRC
    Un système assez complexe
    Applications commerciales?
    Rafraichir ou climatiser?

    Après 40 ans d’essais et d’erreurs, l’utilisation du puits-canadien pour le préchauffage et le refroidissement de l’air des habitations unifamiliales devrait être abandonnée au profit du ventilateur récupérateur de chaleur (VRC).
    C’est mon opinion et elle est partagée par presque tous les vieux routiers de la construction écologique qui voient ressurgir le « miracle » du puits-canadien à tous les 10 ans par des écolos séduits par son apparente simplicité.

    Le principe du puits-canadien

    puits-canadien geothermieUn puits canadien est un tuyau enfoui dans le sol servant de prise d’air pour la maison. Faisant généralement de 30 à 40 mètres de longueur, le tuyau est enfoui à 2 mètres de profondeur pour réchauffer l’air entrant en hiver et pour refroidir l’air entrant en été à partir de la masse thermique du sol qui est à une température moyenne et relativement constante de 10’C à cette profondeur.

    Au Québec, la température du sol à 2 mètres de profondeur varie de 5’C à la mi-mars à 14’C à la mi-septembre. Pendant ce temps la température moyenne de l’air extérieur varie de -8’C à la mi-janvier à 22’C à la mi-juillet.

    Il s’agit donc d’un système géothermique actif (sol-air) où l’air est circulé à l’aide d’un ventilateur.

    Le puits provençal en Europe

    geothermie passive quebecIl s’est fait très peu de puits-canadien au Canada contre plusieurs milliers en Europe et en Scandinavie. La légende raconte que ce sont des canadiens qui l’ont conçu en Provence durant la première guerre mondiale pour ventiler des abris souterrains. En Europe, on l’appelle le puits-canadien. Au Canada, on l’appelle le puits provençal. Mais au fond, il date des Romains.

    En Provence, ce puits a surtout été utilisé pour rafraichir l’air en été. On sait que rafraichir l’air de seulement 5’C comparativement à la température extérieure permet d’atteindre une température de confort agréable lorsque l’air est sec. Ce puits permet d’atteindre cet objectif durant le long été provençal où l’air est sec et les canicules sont longues.

    Pas rentable pour le chauffage

    puits-canadien maisonsUn puits canadien bien conçu (bon diamètre, bonne longueur, bonne vélocité de l’air, bonne conductivité du tuyau) permet de baisser la température de l’air de 7’C en été et de réchauffer l’air de 7’C en hiver.

    Rafraichir l’air de 35’C à 28’C fait toute la différence pour le confort, mais réchauffer l’air de -20’C à -13’C ajoute peu de confort aux maisons, vous en conviendrez.

    Voilà le premier problème avec le puits canadien: il permet un rafraichissement naturel (pas une climatisation) mais il ne permet pas un chauffage naturel au Québec. Pour le chauffage, il n’est qu’un appoint permettant d’économiser 50$ par année pour un investissement de près de 3 000$ et plus.

    Certains diront qu’en efficacité énergétique il n’y a pas de « petites économies » et que toutes les mesures sont positives. À cela, je réplique que l’argent peut être mieux investi ailleurs pour de plus grandes économies d’énergies.

    Un apport inquiétant de moisissures et bactéries

    puits canadien vrcContrairement à la Provence, les étés du Québec sont chauds et très humides. Lorsque l’air chaud et humide arrive dans les tuyaux frais du puits, il se produit une condensation importante. Dans les pires moments de l’été, on estime cette condensation à 4 litres/hre sur un conduit de 40 m. Ces tuyaux, remplis de poussières et de spores de moisissures venant de l’air extérieur, deviennent des incubateurs à moisissures allergènes et toxiques, dirigés vers la maison.

    Notre climat est plus près de la Scandinavie, où les chercheurs les plus sérieux recommandent de fermer le puits canadien durant l’été à l’aide d’une dérive automatique vers une prise d’air directe pour le VRC. Comme le puits canadien a un impact nul durant l’automne et le printemps, où les températures de l’air et du sol sont sensiblement les mêmes, il ne resterait que les minces avantages reliés au chauffage en hiver.

    Certains argumentent qu’on peut mettre un filtre HEPA à l’entrée de l’air « frais » de la maison pour arrêter la contamination par les moisissures mais il s’agit d’un non sens technologique: ajouter de la mécanique, de l’entretien et des coûts pour contrer un problème inutile qu’on se crée soi-même. On est loin du gros bon sens.

    Puits-canadien vs VRC

    Pour le rafraichissement de l’air comme pour le chauffage, la première intervention à faire en économies d’énergies est d’isoler et de sceller l’enveloppe de l’immeuble (fondation, murs, toit, fenêtres) contre les infiltrations d’air.

    Cette opération implique ensuite l’ajout d’un ventilateur échangeur d’air pour contrôler l’apport d’air neuf à la maison. Aujourd’hui, tout le monde convient que l’ajout d’un récupérateur de chaleur à l’échangeur d’air est très rentable. Un VRC performant est obligatoire dans toutes les maisons neuves du Québec.

    L’ajout d’un puits-canadien à un VRC avec un noyau simple (70% de récupération) fait seulement économiser 50$ par année selon le chercheur Don Fugler de la Société canadienne d’hypothèque et de logement.

    Personnellement, je prône plutôt l’utilisation d’un VRC à double noyau permettant la récupération de 90% de l’énergie évacuée par le changement d’air. L’investissement relatif au deuxième noyau est d’environ 600$ et vous fera économiser le même 50$ annuellement sans risque ni entretien supplémentaire.

    Un système plus complexe qu’il ne semble

    puits canadien installationDe plus, pour qu’un puits-canadien soit sain et fonctionnel, il doit respecter plusieurs critères:
    – une vitesse de l’air supérieure à 1 m/s et inférieure à 3 m/s (demandez un ingénieur qualifié)
    – une profondeur minimale de 2 mètres (excavation parfois difficile)
    – une paroi lisse à l’intérieur pour réduire l’accumulation de poussières et d’eau stagnante (pas un simple conduit de plastique ondulé en PVC)
    – des conduits de 20 cm de diamètre intérieur ( pour réduire la consommation d’énergie de votre ventilateur)
    – une paroi ondulée à l’extérieur pour maximiser l’échange de chaleur
    – une pente de 2 à 3% pour l’égouttement de la condensation
    – des joints scellés contre l’infiltration d’eau et l’infiltration de gaz radon (attention aux tassements de terrains argileux, aux racines des arbres, aux rongeurs,…)
    – un filtre à poussières à l’entrée (à nettoyer régulièrement)
    – un système d’évacuation du condensat (condensation de l’humidité)
    – une trappe d’accès (en cas d’obstruction)
    – un tuyau préférablement de polypropylène ou à la rigueur de polyéthylène mais surtout pas de PVC, car le PVC sèche et se dégrade quand il est utilisé comme tuyau de ventilation.

    Vous comprenez j’espère que je suis en total désaccord avec les compagnies de drainage qui utilisent:
    – des conduits ondulés intérieur et extérieur
    – de 4 pouces
    – en PVC
    – comme prise d’air
    pour le pseudo préchauffage géothermique des maisons.

    Applications commerciales et multifamiliales?
    Je suis contre l’utilisation du puits-canadien dans la construction de maisons unifamiliales parce que je crains les problèmes de santé en cas de mauvaise installation ou de mauvais entretien et parce que les économies d’énergies sont trop faibles comparées aux risques et à l’investissement nécessaire.

    Par contre, pour les applications multifamiliales, commerciales, industrielles et institutionnelles, c’est du cas par cas. Les ingénieurs en chauffage et climatisation sont équipés de logiciels permettant d’évaluer les opportunités qui se présentent en fonction des besoins et des performances recherchées. Le produit le mieux adapté à cet usage est probablement celui de Soleno. www.soleno.ca

    Rafraichir plutôt que climatiser
    puits canadien plansAu Québec, on gèle même en été…lorsqu’on entre dans un cinéma, un centre commercial, des bureaux, des restaurants, et que la température frôle les 20’C. L’inconfort devient parfois un supplice lorsqu’on est à proximité d’une sortie de ventilation. On dirait que les gestionnaires d’immeubles n’ont aucune idée de la notion de confort.

    Selon l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers), en été, 98% des personnes soumises à des tests de variations de température et d’humidité se sentent aussi confortables à 23,5’C avec 60% d’humidité relative qu’à 26’C avec 30% d’humidité relative.

    Il suffit généralement d’une différence de 5’C entre l’intérieur et l’extérieur pour que les gens se sentent confortables.
    Avec une humidité relative de 30%, le confort est acceptable entre 24,5 et 28’C.
    Avec une humidité relative de 60%, le confort est acceptable entre 23 et 25,5’C.

    Réduire la puissance de la climatisation ou augmenter la température de consigne est une façon simple et agréable de réduire sa facture d’énergie en été. Pour cela, la démarche première consiste à bloquer les rayons du soleil avant qu’ils entrent dans votre maison.

    Yves Perrier
    2015/11/05

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  • Toitures de bardeaux d’asphalte : pour une toiture plus durable

    Toitures de bardeaux d’asphalte : pour une toiture plus durable

    toitures bardeaux asphalte quebecQuand les bardeaux d’asphalte des toitures ondulent, fendent et perdent leurs granules c’est qu’ils peuvent se mettre à couler très bientôt et endommager le pontage de bois, l’isolant et les finis intérieurs des plafonds et des planchers.

    Le malheur c’est que ça arrive souvent lors d’un réchauffement au mois de décembre ou de janvier et qu’il n’est pas conseillé de refaire une toiture en hiver.

    Nous vous recommandons donc de ne pas trop attendre afin d’éviter les autres frais de réparation.

    Toitures : Causes de détérioration

    Les bardeaux se détériorent principalement sous l’effet de la chaleur, de l’eau et du gel, du vent et des rayons ultra-violets en provenance du soleil.

    La détérioration est toujours plus rapide sur les pentes ensoleillées, sur les côtés où le vent souffle et aux endroits où la neige et la glace s’accumulent.

    Lorsque la pente est adéquate et que le toit est ventilé, la durée normale d’un toit varie de 20 à 30 ans selon la qualité de bardeau utilisée.

    La pente

    toitures bardeaux asphalte poseLa pente idéale pour le bardeau d’asphalte se situe entre 4/12 et 12/12 ( hauteur /longueur ). Une pente plus faible favorise l’accumulation de neige et une pente plus forte offre une trop grande résistance au vent.

    Pour une pente plus faible, on a déjà utiliser des bardeaux à faible pente ( low slope) mais les manufacturiers n’en fabriquent plus et déconseillent leur utilisation car leur durée de vie dépassait rarement 12 ans.

    Lorsque la pente devient trop faible, on doit installer une membrane élastomère sous les bardeaux pour éliminer les risques d’infiltrations d’eau.

    Le support de toitures

    toitures bardeaux asphalte choixLa pose d’un bardeau neuf sur un bardeau existant diminue sa durée de vie moyenne car son support n’est pas parfaitement uniforme.

    Une surface inégale favorise l’infiltration d’eau et l’effritement des bardeaux des toitures. Tout pontage de bois légèrement pourri devrait être remplacé par un contreplaqué de type extérieur.

    Sur les rives des toitures, le bardeau devrait s’appuyer sur des larmiers métalliques qui fixe le papier noir asphalté 15 lbs.

    Les larmiers ne sont pas obligatoires mais ils améliorent l’apparence du bardeau et augmentent sa résistance à l’arrachement sous la pression du vent.

    Clouage du bardeau

    toitures bardeaux asphalte installationUtiliser des clous à toiture galvanisés, annelés ou à crampons, d’une longueur suffisante pour pénétrer la planche de toiture de 3/4 de pouce (20mm) ou pour défoncer le contreplaqué. Des clous de 1 pouce (25mm) suffisent généralement.

    Pour éviter le gondolement des bardeaux, assurez-vous que le papier noir (facultatif) est bien déroulé à plat avant de les clouer.

    Le bardeau doit être fixé à l’aide de quatre clous, dont la tête affleure la surface du bardeau sans s’y encastrer. Les clous doivent être recouverts par la rangée suivante, sinon ils doivent être recouverts de ciment à bardeau.

    Le papier noir

    toitures bardeaux asphalte couvreursLe papier noir asphalté 15 lbs posé sous le bardeau d’asphalte n’est pas obligatoire sur les toitures, mais recommandé, car il améliore l’étanchéité des toitures et sert d’étanchéité temporaire lors des travaux.

    En effet, s’il se met à pleuvoir pendant la réfection des toitures, le papier asphalté empêchera l’eau de s’infiltrer dans l’isolant du toit. C’est une précaution qui peut éviter des dommages considérables. Il peut être remplacé par un film pare-air hydrofuge (non pare-vapeur) conçu à cet effet.

    Il faut prévoir une protection supplémentaire pour l’étanchéité de l’avant-toit. En effet, l’amoncellement de glace ou de neige à cet endroit favorise l’infiltration d’eau.

    Autrefois, on utilisait une autre membrane plus épaisse constituée de papier asphalté de 50 lbs, posée sur le papier noir. Aujourd’hui, on utilise des membranes élastomères auto-collantes posées directement sur le support de bois.

    Joint du solin de noue

    toitures bardeaux asphalte supportAu joint du solin de noue, théoriquement, le bardeau devrait être coupé de manière à laisser huit pouces (20cm) libre dans la noue pour former une gouttière lisse favorisant le drainage des toitures.

    Par contre, pour des raisons esthétiques, on joint souvent les bardeaux à cet endroit. Surtout ne pas clouer les bardeaux dans le solin de noue, employer plutôt l’adhésif à bardeaux spécialement conçu à cet effet.

    Compte tenu des problèmes associés aux bardeaux d’asphalte organiques de BP nous recommandons d’utiliser les bardeaux GAF. Nous pouvons vous recommander des installateurs de bardeaux GAF accrédités dans diverses régions du Québec.

    Par Yves Perrier
    2015/09/22

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  • Acrylique : ciment acrylique sur isolant et fondations

    Acrylique : ciment acrylique sur isolant et fondations

    facade stuc acrylique maisonLe stuc de ciment acrylique posé sur des panneaux isolants est un revêtement extraordinaire qui gagne à être utilisé quelque soit la structure de immeuble.

    Ce produit répond parfaitement à deux besoins importants en matière d’efficacité énergétique: il isole les murs extérieurs en éliminant tous les ponts thermiques et il crée une enveloppe continue étanche aux infiltrations d’air qui est apparente donc réparable au besoin.

    De plus, dans les villes, le revêtement de ciment acrylique ne propage pas la flamme et résiste relativement bien au feu provenant de l’extérieur.

    C’est de loin, le produit que je recommande le plus pour recouvrir les maisons de béton coulé dans le coffrage isolant mais c’est aussi une excellente technique pour la construction en bois ou pour la rénovation.

    Revêtement de ciment acrylique: Un problème résolu

    revetement stucco acrylique maisonDans les années 80, les revêtements de ciment acrylique sur panneaux isolants de polystyrène ont connu une grande popularité. Cependant, au milieu des années 90, on découvrit que ce mode de construction avait un défaut important: en cas d’infiltration d’eau par les calfeutrages des fenêtres l’eau reste prise derrière le parement et peut causer la pourriture de la structure de bois.

    Dans l’ensemble du Canada, des centaines d’habitations ont connu des problèmes importants reliés à cette technique.

    Ceci a forcé l’industrie à trouver des solutions à ce problème et depuis les années 2000 il existe une solution très sécuritaire à ce problème. Il s’agit de créer une barrière de drainage et d’étanchéité derrière l’isolant.

    Le système collé
    adex stuc acrylique maisonLa compagnie Adex propose deux systèmes utilisant un panneau de polystyrène gaufré qui permet l’égouttement des infiltrations d’eau potentielles derrière l’isolant.
    Dans les deux cas, il est nécessaire de mettre une membrane polymère liquide sur le revêtement de la charpente de bois qui la protège de l’eau tout en créant une étanchéité à l’air parfaite.

    Comme l’espace d’air est drainé toute eau s’égoutte facilement et toute humidité accumulée peut être évacuée. Contrairement aux systèmes standard fortement ventilés derrière le parement, la valeur isolante du panneau est très peu affectée dans ce cas car l’espace d’air est très faible et il est brisé par les alvéoles, ce qui réduit la convection d’air derrière l’isolant. On évalue la perte d’efficacité isolante à seulement 3 ou 5% en fonction du vent.

    L’ancienne technique adex RES-RS consiste à mettre des lignes d’adhésif verticales pour fixer le polystyrène gaufré à la membrane liquide. Ceci demande d’attendre le durcissement de la membrane et ralenti la pose.

    La nouvelle technique adex RES-TAC élimine l’étape des lignes d’adhésif. La membrane sert d’adhésif, elle est légèrement différente en composition comparativement au système adex RES-RS. Dans ce cas, le polystyrène doit être fixé à la membrane immédiatement après sa pose. Pour la membrane, on procède par petites surfaces successives. Ce système a aussi l’avantage de ne créer aucun pont thermique relié aux ancrages métalliques (clous, vis ou autres) .

    Le système ventilé à fixations mécaniques
    acrylique isolant murs exterieursLe système adex RES-VLS crée une chambre d’air ventilée derrière un panneau isolant de polyisocyanurate fixé mécaniquement à des fourrures verticales en bois. Ici aussi une membrane polymère liquide recouvre le revêtement de la charpente pour l’étancher contre l’eau et les infiltrations d’air.

    Dans ce cas, l’espace d’air est plus large et la valeur isolante du polyisocyanurate serait de toute façon affectée si on ne le ventilait pas. Alors on préfère ventiler l’espace d’air et équilibrer les pressions d’air de chaque côté du panneau pour réduire davantage les possibilités d’infiltrations d’eau derrière le parement.

    Comme l’isolant n’a pas de fonction isolante on le remplace parfois par un panneau de béton léger…qui demeure tout de même assez lourd à manipuler. Le polyisocyanurate est aussi stable et il a l’avantage d’être beaucoup plus léger et beaucoup plus facile à couper.
    Quel système choisir?
    parement stuc acrylique maisonPersonnellement, je préfère le système adex RES-TAC. Le panneau est aussi bien drainé que le RES-VLS mais il est plus solidement appuyé sur le revêtement de la charpente. En ce sens, il résisterait probablement mieux aux chocs.

    Le système RES-TAC a aussi l’avantage d’isoler le mur et de ne pas avoir de fixation mécanique qui traverse l’isolant. Il forme une enveloppe isolante parfaite, sans pont thermique.

    Par Yves Perrier
    2015/03/31

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  • Guide Perrier – Maisons en terre: la voûte nubienne crée de l’espoir

    Maisons en terre: la voûte nubienne crée de l’espoir

    1voute terreIl existe de nombreuses technologies de construction en terre dans le monde: le pisé en France (terre damée entre du coffrage), l’adobe en Amérique latine et le banco en Afrique (briques de terre crue moulées et séchées), le torchis (mélange bois, terre et paille) ou le simple façonnage à la main comme on le fait en poterie.

    Toutes ces techniques remontent au début des civilisations humaines et elles sont toujours utilisées. Elles ont toutes en commun d’utiliser une terre argileuse souvent mélangée avec du sable, un peu de ciment ou des fibres végétales. Toutes ces techniques ont été mises de côté par les sociétés modernes car elles nécessitent beaucoup de temps de main d’oeuvre.

    2fondationPartout dans le monde, les techniques de construction utilisent le bois, l’acier et le béton pour leur rapidité d’exécution et leur solidité. Cependant, dans plusieurs pays le prix du bois, de l’acier et du béton est trop élevé pour la population locale. Parfois, le bois est même rare car son usage intensif pour la construction et la cuisson n’a laissé que des déserts.

    Voilà pourquoi une vieille technique de construction en briques de terre crue remontant aux Égyptiens de l’antiquité refait surface en Afrique du Nord depuis une trentaine d’année: la voûte nubienne.

    La technique de la voûte nubienne
    3moulageIl s’agit d’une technique de construction qui est presque 100% terre crue (sans cuisson). On utilise la terre sous formes de briques de terre séchée cimentées ensemble par de la terre et recouvertes d’enduits de terre.

    La technique de la voûte nubienne se distingue des autres techniques par la création de voûtes sans coffrage réalisées entièrement en briques de terre.

    Il est relativement facile de construire des murs et des planchers en terre mais la construction des toits est toujours la partie la plus coûteuse d’une maison de terre. Lorsqu’une terre argileuse est disponible à proximité la voûte nubienne permet de réduire le coût des matériaux au minimum.

    Les caractéristiques de la terre
    4toitLa terre argileuse possède des caractéristiques intéressantes pour la construction:
    – l’argile mélangée au sable est relativement imperméable, elle fait un bon enduit protecteur contre la pluie.
    – l’argile séché devient très dur
    – l’argile est facilement malléable. Elle peut recréer des formes issues de la culture locale.
    – l’argile se mélange bien avec le sable, les fibres végétales, la poudre de ciment ou la terre organique. La présence de 20% d’argile dans un sol est suffisant pour donner à la terre les qualités requises pour la formation de briques.
    – l’argile mélangée avec de la fibre végétale devient plus légère, plus isolante et moins cassante.
    – l’argile mélangée avec le sable devient une masse thermique intéressante
    – l’argile mélangée au sable et à une faible quantité de poudre de ciment (5% du mélange) se dégrade moins en présence d’eau. La brique est alors dite: stabilisée au ciment. – par sa masse, la terre est insonorisante.
    – sa surface peut être colorée pour être plus gaie ou pour s’adapter à la culture locale.

    On peut donc modifier la qualité de la terre en fonction de son état naturel et de son usage: mur, toit, plancher, isolation, masse thermique, imperméabilisation, résistance à l’usure ou au lavage, etc.

    Un matériau disponible, écologique et sain
    5_enduit exterieurLes sols argileux sont présents dans presque toutes les régions du monde et ils sont abondants. Il s’agit d’une ressource naturelle:
    – qui ne demande aucune énergie de transformation (séché au soleil)
    – qui demande peu d’énergie de transport (si à proximité)
    – qui se recycle à l’infini sans énergie et sans créer aucune pollution (il suffit d’ajouter de l’eau)
    – qui s’entretient facilement sans pollution ni dépense énergétique

    La terre est un matériau sain pour la qualité de l’air intérieur dans la mesure ou sa surface est sèche et suffisamment dure pour ne pas engendrer de moisissure ou de poussière. Sans entrer dans une démonstration systémique complexe, il est facile de démontrer qu’il s’agit d’un des matériaux les plus écologiques qui soient.

    Une technique conviviale
    6socialSon utilisation selon la technique de la voûte nubienne est extrêmement conviviale. Il n’y a aucun besoin de coffrages de bois ou d’acier, d’outils spécialisés, d’électricité ou de produits importés.

    La formation des maçons est relativement simple lorsqu’on reste dans des formes standardisées et répétitives. Le savoir-faire est facile à transmettre à des apprentis.

    De plus, la fabrication des briques, qui représente 75% du temps de travail, peut être faite par une seule personne si elle est répartie sur une très longue période ou par une armée de jeunes gens sans expérience en fonction de l’urgence des travaux.

    Une approche sociale et économique de la construction
    7porteeLa construction d’une maison en terre selon la technique nubienne peut bénéficier à l’ensemble d’un village par la création d’une richesse collective basée sur le troc et l’entraide.

    L’ensemble de la famille peut travailler sur le chantier et participer à la construction du bien familial. Des chômeurs peuvent participer aux travaux en échange de services à remettre.

    Cette activité crée du travail et de la richesse à partir d’un matériau sans valeur apparente tant pour la famille que pour l’ensemble de la société.

    Les limites de cette technique
    Les voûtes ont une portée limitée à 3,25 mètres. Pour obtenir des dimensions plus grandes il est nécessaire de construire des colonnes de maçonnerie résistante (stabilisée au ciment) et préférablement armées pour réduire leurs dimensions.

    8fraicheur terreL’absence d’armature dans les voûtes les rendent fragiles à tout mouvement des fondations. Si les fondations bougent légèrement les voûtes se fissurent automatiquement et perdent leur force structurale.

    En 1982, j’ai construit un petit demi-dôme sans armature en briques de terre compressée et stabilisée au ciment. J’ai aussi eu l’audace de le recouvrir de 30 à 60 cm de terre. Le tout s’est bien comporté mais le poids de l’immeuble l’a enfoncé dans le sol argileux provoquant une fissure inquiétante. J’ai dû mettre la masse dans l’ouvrage par sécurité.
    La terre sèche est à la fois une masse thermique et un isolant mais elle est une masse thermique qui absorbe très lentement l’énergie et un mauvais isolant. Elle permet un certain confort dans les climats secs où les nuits sont fraiches et les jours chauds mais dans les climats chauds et humides où les nuits sont relativement chaudes leur impact sur le confort est beaucoup moindre.

    Il s’agit aussi d’une technique limitée aux immeubles d’un seul niveau.

    Cela dit, sur un bon sol stable, cette technique peut répondre admirablement aux besoins de certaines populations des pays africains du Sahel où d’ailleurs.

    Yves Perrier
    2015-10-14

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  • UHA: unités d’habitation accessoires au Québec

    Premier Forum sur les Unités d’Habitation Accessoires (UHA) au Québec

    uha banlieue logementLe 8 février 2018, j’assistais au premier forum sur les UHA à Montréal, organisé par l’ARPENT, un OBNL voué à la «densification douce» des villes, des banlieues et des villages.

    Cette nouvelle approche de développement durable vise à augmenter le nombre de logements abordables dans les quartiers de faible densité pour rentabiliser les services communautaires et favoriser les commerces de proximité tout en offrant de petits logements économiques, mais de qualité comparable aux habitations courantes.

    Souvent, l’unité d’habitation accessoire s’insert dans une habitation multigénérations et supporte le maintien à domicile des parents âgés.

    agrandissement logement secondaireDéfinition des UHA

    La nomenclature définissant les UHA est actuellement un véritable fouillis à travers le Canada et le Québec. Les règlements municipaux les appellent: logements secondaires, logements annexes, logements supplémentaires, logements accessoires, maisons de jardins, maisons de fond de cour, etc.

    L’ARPENT propose à juste titre de n’utiliser qu’un seul terme soit «Unité d’habitation accessoire» que ce soit pour les logements secondaires créés dans des maisons unifamiliales pour en faire des maisons multigénérations, pour un petit logement autonome qui n’est pas pour un membre de la famille, avec ou sans agrandissement, ainsi que pour les minimaisons de fond de cour pour des parents ou pour location.

    logement sous-sol ottawaLa densification douce

    La densification «douce» vise à augmenter le nombre de personnes dans les quartiers de faible densité sans créer de désordre ou de perturbation au niveau architectural et social.

    La densification est souvent perçue comme un envahissement de l’espace privé dans les banlieues et les villages où les propriétaires considèrent parfois le trottoir et la moitié de la rue devant leur propriété comme «leur» trottoir et «leur» rue.

    De même, toute construction à «proximité» de leur terrain est vu comme une invasion visuelle de leur terrain.
    D’un point de vue architectural, les municipalités cherchent donc à limiter l’impact visuel des UHA.

    logement sous-sol ottawaLe constat prônant les UHA au Québec

    • Plus de 50% des Québécois vivent dans des zones de faible densité
    • Le logement coûte de plus en plus cher et les UHA peuvent permettre de réduire le coût du logement par le partage de lieux.
    • La faible densité oblige l’utilisation de l’automobile. Pour une unité d’habitation en milieu de faible densité, le transport représente la première source de production de gaz à effet de serre. Cette production est trois fois moindre dans les zones de forte densité ayant accès à du transport en commun et des commerces de proximité.
    • Les jeunes couples ne disposent pas d’assez d’argent ni de garantie d’emploi leur permettant de s’acheter une maison conventionnelle.
    • Les UHA existent déjà, mais souvent de manière illégale et peu sécuritaire
    • Dans un contexte multigénérationnel, il s’agit d’une aide importante au maintien à domicile et il s’agit d’un enjeu majeur pour notre société actuelle et future
    • Il s’agit d’une forme d’habitation évolutive donc plus durable

    Les obstacles à l’implantation des UHA au Québec :

    • La réglementation municipale interdit leur usage ou permet l’usage de manière restrictive qui décourage les propriétaires d’investir dans ces travaux ( pour les parents seulement, pour une période limitée de 6 mois, demande un changement de zonage long et coûteux jusqu’à 18 000$;
    • Parfois, les règlements municipaux limitent la superficie d’implantation d’immeuble sur le terrain pour des raisons de verdissement ou interdisent des modifications pour des raisons patrimoniales;
    • L’acceptabilité sociale par les voisins est difficile, particulièrement en banlieue, où les propriétaires recherchent le calme et la nature. Ils voient la densification comme un danger pour leur quiétude;
    • L’ajout d’un logement peut nécessiter l’ajout d’un stationnement ce qui est parfois complexe sur le terrain ou très réglementé dans sa forme;
    • Pour des raisons de sécurité incendie, les camions de pompier doivent avoir accès aux maisons en fond de cour;
    • Il est difficile de relier les maisons de fond de cour aux services d’égouts et aqueduc qui sont généralement dans la rue, à l’opposé de leur situation physique;
    • On croit que les petites maisons sont de moindre qualité et moins confortables, donc, elles sont moins attrayantes pour les utilisateurs et les voisins croient qu’elles vont dévaluer la valeur de leur propriété donc ils s’opposent à leur implantation;
    • Il y a peu d’études sur les UHA actuelles car elles sont souvent clandestines;
    • Les constructeurs de multiplex font pression sur les villes de banlieues pour ne pas permettre ces logements. Les gros constructeurs d’habitation sont politiquement très puissants dans les banlieues. Voilà pourquoi il faut un règlement provincial à ce sujet, comme en Ontario, pour permettre leur implantation.
    • La gestion du cas par cas est lourde pour une petite administration municipale, d’où l’intérêt d’un règlement provincial facilitant leur implantation.
    • Les logements en demi-sous-sols sont vus comme potentiellement insalubres par les municipalités alors elles sont réticentes à les promouvoir.

    minimaisons ontarioLes approches favorisant les UHA :

    • Certaines villes permettent à des constructeurs de réduire le nombre de stationnement par unité en donnant 5 000$ à la ville pour la création de stationnements municipaux et le développement du transport en commun. J’ajouterais de l’autopartage pour réduire le nombre de cases de stationnement;
    • Plusieurs villes permettent aussi des bureaux à domicile allant jusqu’à 2 employés, favorisant le travail à domicile et réduisant les déplacements en automobile;
    • Pour créer du logement supplémentaire, l’Ontario a adopté en 1994 le Residents’ Rights Act, qui autorise la création d’un nouveau logement dans toutes les maisons individuelles (détachées, semi-détachées et depuis 2014 en rangée), pourvu que les normes en matière d’hygiène et de sécurité soient respectées, et ce, quelle que soit la politique mise en place par la municipalité. Cette reconnaissance a «permis» aux municipalités d’accepter des «maisons de jardins» sans contrevenir à des règlements provinciaux. Ces maisons sont souvent implantées sur des coins arrières avec des murs aveugles vers les voisins (comme de nombreux garages) créant souvent plus d’intimité avec les voisins qu’une simple clôture. La ville d’Ottawa a un nouveau règlement à ce sujet depuis 2016;
    • À Ottawa, les appartements en sous-sol sont autorisés;
    • Les UHA doivent être obligatoirement louées. Il n’y a pas de partage de propriété.
    • En Ontario, trois compagnies fabriquent actuellement des minimaisons de fond de cour et en vivent.

    minimaison jardin coinUHA et mouvement des minimaisons

    Le mouvement pour les UHA et le mouvement des minimaisons ont des liens communs car ils se battent pour l’assouplissement des règlements d’urbanisme ou de construction, municipaux et provinciaux, qui limitent leur développement.
    Les liens sont limités, mais ils sont naturels. Ils partagent les mêmes valeurs humanistes, économiques, collectives et environnementales. La densification douce est le mot-clé.

    Durant le Forum sur les UHA, M. Emmanuel Cosgrove, directeur général de Écohabitation, a fait rire l’assemblée en se dissociant des «Cowboys végétariens» qui veulent s’implanter seuls à la campagne en croyant devenir autonomes avec un petit jardin et trois capteurs solaires. C’est en effet le contraire de la densification recherchée par les UHA.

    Au Québec, une législation bien conçue permettrait de mieux connaître et de mieux encadrer la présence des UHA.

    Yves Perrier
    2018/02/10

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  • Vide sanitaire: comment l’assécher et l’assainir

    Vide sanitaire: comment l’assécher et l’assainir

    1-vide sanitaireLes vides sanitaires trop humides peuvent engendrer de la moisissure et de la pourriture qui affectent la santé des personnes qui habitent la maison ainsi que la structure de bois des murs et des planchers.

    La présence de spores de moisissures dans l’air du vide sanitaire se répand généralement dans l’air des étages au-dessus et peut provoquer de simples allergies ou des troubles respiratoires permanents.

    La pourriture de la structure peut causer des affaissements de l’ensemble de l’immeuble et des coûts de réparation très élevés. Ces affaissements se voient dans les pentes de planchers, les fissures, les portes et fenêtres coincées ou les parements extérieurs déformés. À cela s’ajoute des inconvénients de mauvaises odeurs, de présence d’insectes ou de facture d’électricité plus élevée.

    Bref, voici comment faire pour assécher le vide sanitaire et l’assainir pour le bien des occupants et de l’immeuble.

    2-avant travauxVide sanitaire: des solutions pour réduire l’humidité

    Certains vides sanitaires sont très secs et d’autres sont très humides. Cela dépend principalement des sources d’eau à proximité des immeubles qui humidifient le sol du vide sanitaire. Souvent, on peut contrôler la condensation en installant un pare-vapeur et un déshumidificateur, mais parfois ces approches sont insuffisantes.
    Lorsque le vide sanitaire est sec, on recommande de chauffer les vides sanitaires à 18’C durant l’hiver et de les ventiler dès la mi-mai jusqu’à la fin de septembre. Cela permet d’assécher le sol en surface durant la période hivernale et de réchauffer les matériaux progressivement durant l’été. Par contre en été, lorsque l’air extérieur chaud et humide entre dans un vide sanitaire frais, il peut se produire une condensation continue sur le sol, les tuyaux, le béton ou le bois engendrant le développement de moisissures, de champignons et de pourriture.

    Une autre pratique consiste à baisser le taux d’humidité en fermant complètement le vide sanitaire et en y installant un déshumidificateur relié à un drain. Cette pratique fonctionne lorsque le taux d’humidité est bas, mais elle se révèle souvent insuffisante si le taux d’humidité est élevé.

    Pour les cas plus problématiques, il faut envisager une procédure complète qui vise à assécher le sol, à sceller le plancher et les murs et à assainir l’air.

    Première étape: assécher les vides sanitaires
    Lorsque le sol du vide sanitaire est très humide en tout temps, il y a généralement une source d’eau extérieure qu’il faut canaliser et évacuer. Dans ce cas, il faut souvent installer un drain pour capter l’eau et le relier à une pompe à puisard pour évacuer l’eau vers l’égout pluvial ou le terrain à l’extérieur.

    3-scellementDeuxième étape: sceller les vides sanitaires
    L’installation d’un drain et d’une pompe à puisard ne suffit pas pour assécher complètement les vides sanitaires et éviter la présence d’humidité excessive. Souvent, l’humidité du sol se transmet aux fondations par contact et les fondations transmettent ensuite l’humidité à l’air. Voilà pourquoi il faut aussi poser une membrane d’étanchéité et de scellement sur le sol et la faire remonter sur les fondations pour créer une cuve étanche.
    Idéalement, il faut une membrane résistante, pouvant être posée directement sur le sol et dont on peut sceller les joints.
    Parmi les meilleures membranes pour cette utilisation, la membrane VPS 22mil blanche est un excellent choix. Elle peut demeurer apparente sur les murs et les planchers car elle est robuste et lavable.

    Troisième étape: assainir les vides sanitaires
    En été, il demeure un risque de voir l’air extérieur chaud et humide condenser dans le vide sanitaire ou sur les tuyaux. Dans ce cas, l’usage d’un système de déshumidification et de traitement de l’air vous permettra de réduire le taux d’humidité et de garantir une qualité d’air dans le vide sanitaire comme dans la maison.

    4-membraneDeux autres avantages
    L’assèchement du vide sanitaire et la pose d’une membrane blanche robuste et lavable sur le sol rend le vide sanitaire propre et utile pour le rangement.
    Un vide sanitaire sec réduit aussi les frais de chauffage en hiver.

    Pour un estimé, communiquez avec Bisson Expert:
    www.bissonexpert.com

    Par Yves Perrier
    2019/07/27

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  • Infiltrations d’eau au sous-sol: causes et solutions

    Infiltrations d’eau au sous-sol: causes et solutions

    infiltration eau sous-solsLes infiltrations d’eau par les fondations sont provoquées par la pression de l’eau de pluie dans le sol.
    La simple réparation des fissures ne règle pas toujours le problème car l’eau peut réapparaître au joint des fondations et du plancher ou sous forme d’humidité excessive.
    On doit tout d’abord tenter d’éliminer le problème à sa source par un bon drainage du terrain et ensuite par le drainage autour des fondations et une bonne étanchéité à l’eau.

    Infiltrations d’eau au sous-sol: est-ce la fondation ?

    Des infiltrations d’eau en provenance des portes et fenêtres ou même du toit se manifestent parfois seulement au sous-sol. Pour être certain de la source d’infiltration il faut souvent faire un test d’arrosage. Arroser uniquement le sol pendant 24 heures avec un boyau d’arrosage dans la région où se manifeste la fuite est une façon de s’assurer du problème. S’il n’y a pas d’infiltration après ce test, il faudra vérifier l’étanchéité des calfeutrages des fenêtres et faire d’autres tests d’arrosage sur les fenêtres et le bas des portes. Vérifier ensuite les parements extérieurs en arrosant avec un arroseur mécanique. Finalement, on termine par le toit. Il faut y aller avec méthode du bas de l’immeuble vers le haut.

    drainage sous-solsInfiltration et drainage des fondations

    Drainer l’eau de ruissellement loin des fondations. Une pente de six pouces (15cm) sur 6 pieds (1.8m) de longueur devrait être aménagée sur tout le périmètre des fondations. Les gouttières doivent aussi rejeter l’eau le plus loin possible des fondations.

    Poser un drain perforé au bas de la fondation pour drainer l’eau qui s’y accumule et pour empêcher la nappe d’eau du sol de remonter plus haut que la hauteur du plancher du sous-sol. Pour que le drain soit efficace, il doit:
    – être situé sous la dalle de béton
    – être recouvert de huit pouce de pierre concassée, elle même couverte d’un tissus géotextile afin d’empêcher le sable et les matières fines de l’obstruer
    – être relié à un système d’évacuation fonctionnant par gravité ou par pompage.

    Drainage des sous-sols: évacuation des eaux

    Évacuer l’eau de drainage selon les exigences de la municipalité. Afin de ne pas boucher les drains intérieurs, l’eau de drainage est tout d’abord décantée dans une fosse de retenue située dans le sous-sol. Puis elle peut être acheminée par gravité vers l’égout municipal ou vers un fossé.
    Dans le cas où l’eau ne peut être évacuée par la gravité, il est nécessaire d’utiliser une pompe actionnée par le niveau de l’eau. Cette eau peut être renvoyée dans un drain intérieur situé dans le plancher du rez-de-chaussée.

    Celui-ci acheminera ensuite l’eau à l’égout ou au fossé par gravité. Pour prévenir l’inondation du sous-sol par temps orageux où l’égout municipal ne suffit pas, la pompe électrique peut rejeter l’eau directement à l’extérieur pour que l’eau ruisselle loin des fondations.

    Fondations et étanchéité à l’eau

    Si le drainage du sol est bien fait et que surviennent des infiltrations d’eau, on doit alors vérifier l’imperméabilisation des fondations, l’état du drain, la présence de fissures et le calfeutrage des fenêtres du sous-sol. Le drain existant peut être cassé ou obstrué et être inefficace. Faire un test d’arrosage sur le sol pour voir si l’eau revient à la fosse de retenue ou creuser pour le vérifier.

    Un enduit bitumineux doit recouvrir les fondations de béton dans la partie située sous le niveau du sol pour éviter que l’eau y pénètre par capillarité. Plus le béton est poreux plus l’enduit est important.

    Si les infiltrations d’eau proviennent de fissures, il suffit généralement de les colmater et de les recouvrir d’une membrane pour régler le problème.

    Le calfeutrage fissuré des portes et fenêtres peut être la cause des infiltrations d’eau. Le bas des portes et fenêtres devrait être situé à au moins six pouces (15cm) du sol pour que l’eau ne s’y infiltre pas lors de la fonte des neiges.

    Le fond d’un saut-de-loup (margelle) doit être bien drainé et si possible relié au drain de fondation par un drain vertical rempli de pierres concassées.

    Yves Perrier
    2015/11/11

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  • Stationnements , entrées et trottoirs de béton

    Stationnements et trottoirs de béton : comment éviter les dommages

    beton stationnements dommagesLes entrées ou stationnements de béton coulé pour les automobiles demeurent encore peu courantes au Canada. On leur préfère l’asphalte ou les pavés de béton qui donnent un aspect plus rustique. Le béton coulé a toutefois des avantages qu’il ne faudrait pas oublier lors de votre prochaine réfection d’entrée automobile. Par contre, la qualité du béton et la qualité de son murissement (cure humide) sont essentiels si vous ne voulez pas vous retrouver avec une surface endommagée par le calcium.

    Stationnements : les avantages des entrées en béton coulé

    Comparativement à l’asphalte, le béton est beaucoup plus durable. Il est plus résistant à la déformation, à l’usure, à l’écrasement (par une béquille de moto) et à la dégradation due aux pertes d’huile ou d’essence. D’un point de vue esthétique, le béton est plus pâle et s’agence mieux à l’architecture que l’asphalte noir ou gris charcoal. Une surface plus pâle a aussi l’avantage d’être moins chaude en été lorsqu’elle est exposée au soleil. Le béton peut aussi être coloré ou estampé avec des motifs pour le faire ressembler à un dallage de pierres ou de pavés.

    Les entrées et stationnements d’asphalte nécessitent généralement un entretien à tous les dix ans et leur espérance de vie est généralement de 20 à 30 ans. L’entrée de béton bien réalisée durera plus de 50 ans. L’ajout de scellants hydrofuges pénétrants contre le calcium n’est pas obligatoire mais protégera le béton contre les taches tenaces.

    Entrées et stationnements . Quant aux pavés de béton, l’entrée de béton coulé est plus rigide et résiste mieux à la déformation causée par une mauvaise fondation de pierres concassées ou par l’érosion sous les pavés. Contrairement aux pavés qui laissent percoler l’eau entre eux, les trottoirs et les entrées de béton forment des surfaces étanches à l’eau qui peuvent mieux diriger les eaux de pluies loin des fondations afin de réduire la pression d’eau du sol vers le sous-sol. Cette caractéristique est parfois un avantage mais peut aussi être un inconvénient, il s’agit de l’utiliser au bon endroit. En effet, l’eau qui ruisselle loin des fondations réduit aussi l’absorption d’eau par le sol. Ceci peut assécher les sols argileux davantage et favoriser leur retrait sous les fondations. De plus, l’eau qui ruisselle en surface est généralement dirigée vers les égouts municipaux et surchargent inutilement les usines d’épuration d’eau. En ce sens, le pavé de béton peut s’avérer plus écologique en favorisant la pénétration de l’eau dans le sol. Le pavé de béton est aussi durable et réutilisable car il peut être enlevé et être remis en place ou être repositionné ailleurs. L’esthétique plus unie du béton coulé le rend souvent mieux adapté aux architectures modernes que les pavés qui s’agencent surtout aux architectures traditionnelles.

    Stationnements. La surface unie du béton est aussi une meilleure garantie contre l’apparition des mauvaises herbes. À cet effet, toutefois, le nouveau sable polymère utilisé pour les pavés élimine les mauvaises herbes et stabilise davantage les pavés.

    Stationnements de béton: choix des produits

    entree beton reparer stationnementLe béton commandé pour la réalisation d’une dalle de béton extérieure ou d’un trottoir devrait être:
    – d’une résistance minimale de 32 MPa ( MégaPascals) avec de l’air entraîné ( 5 à 8%) pour une résistance au gel. Un béton moins fort ne résistera pas aux sels déglaçants.
    – avec granulat (agrégat) de 20 mm. Un agrégat plus fin augmente le retrait et les risques de fissures de retrait
    – en quantité suffisante pour réaliser une dalle de 4 pouces d’épaisseur ( 10 cm) sur un sol ferme, stable et non argileux. Pour un sol argileux ou de faible capacité portante une dalle de six pouces d’épaisseur est nécessaire.
    – avec un affaissement de 80 mm et un rapport eau/liants maximal de 0,45

    Ajout de microfibres. Actuellement, la façon la plus sûre de renforcer une dalle de béton sur sol et de contrôler le retrait consiste à faire ajouter en usine, dans le mélange de béton, des microfibres synthétiques ( polypropylène et autres) qui s’entremêlent de manière homogène dans le béton pour créer une dalle résistante aux fissures de retrait lors de sa cure. Le coût des microfibres se compare à celui de la pose d’un treillis d’armature, soit environ 28$ par mètre cube de béton. Ce qui correspond à environ 75$ pour une dalle de béton faisant 250 pi.ca. Pour obtenir une bonne efficacité demandez l’ajout de 1,8 kilos de microfibres par mètre cube de béton. Spécifier des microfibres synthétiques afin de ne pas avoir des fibres métalliques qui pourraient rouiller.

    Entrées de béton: mise en place et cure

    D’abord, la dalle de béton devrait avoir une pente minimale de 2% pour éviter la formation de flaques d’eau en surface. On doit déposer le béton le plus près possible de son emplacement final. Il faut ensuite:
    – consolider le béton au vibrateur
    – araser la surface pour niveler grossièrement le béton
    – aplanir la surface
    – finir à la taloche pour donner un fini rugueux antidérapant.

    La cure du béton. Le béton doit rester humide pour bien mûrir sans créer de fissures de retrait et sans devenir poudreux en surface. Après la finition, il faut le couvrir d’une toile de jute humide qu’on arrosera régulièrement pour la maintenir humide durant 3 à 7 jours.

    Surfaces de béton: joints de contrôle.

    Entrées et stationnements. Malgré la présence de microfibres, le béton peut toujours avoir des fissures de de retrait. Pour s’assurer que ces fissures ne seront pas inesthétiques, on crée des joints de contrôle en sciant le béton à intervalles réguliers pour créer des points faibles où les fissures se formeront.
    Ces joints de contrôle de la fissuration sont réalisés:
    – dans les 12 à 24 heures suivant la mise en place du béton
    – avec un espacement maximal des joints équivalent à 24 fois l’épaisseur de la dalle de béton
    – sur une profondeur ( trait de scie) d’au moins 1/4 de l’épaisseur de la dalle

    Les joints de désolidarisation. Le béton a une forte adhérence sur les autres matériaux cimentaires et il est sujet à la dilatation par la chaleur et l’humidité. Sur toute l’épaisseur de la nouvelle dalle de béton qui est en contact avec le mur de la fondation, d’un trottoir ou d’un autre élément fixe, il faut insérer un matériau compressible comme un polystyrène expansé, d’environ 1/2 pouce, comme joint de dilatation pour permettre à la dalle de se désolidariser et de prendre de l’expansion sans pousser sur les autres éléments.

    beton exterieur problemes surfaceEn cas de dommages: le resurfaçage
    Un béton endommagé en surface peut facilement être resurfacé avec des enduits de béton polymères qui rendront sa surface plus imperméable tout en lui redonnant son allure d’origine. Cependant, il faut d’abord nettoyer la surface et parfois la traiter à l’aide de durcisseurs ou d’imperméabilisants pénétrants afin que la finition soit durable et ne s’écaille pas.

    Par Yves Perrier
    12/05/28
    Entrées et stationnements de béton.

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