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Le système de drainage des eaux usées d’une résidence isolée ou d’un logement fonctionne de la même façon. Il est composé d’un réseau de conduits de drainage pour l’écoulement des eaux usées et d’un réseau de conduits d’aération qu’on appelle les évents qui sont essentiel au bon fonctionnement de l’écoulement d’eau.
Le rôle des évents
Les évents de plomberie ont comme rôle principal de laisser l’eau s’écouler sans siphonner l’eau contenue dans les siphons des appareils sanitaires. Les siphons doivent rester pleins d’eau pour éviter que les odeurs des égouts n’entrent dans votre maison. Lorsque l’évent de plomberie a un trop petit diamètre ou qu’il est situé trop loin d’un appareil sanitaire, il ne peut plus jouer son rôle de dépressurisation de la plomberie. On entend alors des bruits sourds après l’utilisation des appareils.
Lorsqu’on est en présence de bruits de drainage, il faut tout d’abord vérifier la conformité des évents au Code de plomberie. La distance maximale entre le siphon d’un drain de 32 mm ( 1-1/4 po ) de diamètre et son évent devrait être de 76 cm ( 30 po ). Pour un drain de 38 mm ( 1-1/2 po ) cette distance est de 107 cm (42 po) et pour un drain de 50mm (2 po) de diamètre la distance peut aller jusqu’à 152 cm (60 po).
Lorsqu’il est impossible de passer un évent au-dessus d’un îlot de cuisine ou dans un mur de maçonnerie, les plombiers peuvent exécuter un évent en boucle. En rénovation, on utilise aussi parfois les évents automatiques pour palier au manque d’évent. L’évent automatique est un clapet qui laisse entrer de l’air dans le drain lorsqu’on utilise un appareil sanitaire et qui se referme lorsque l’eau est passée. Il est économique mais il a le désavantage d’être bruyant. Il doit aussi être remplacé à tous les 7 ou 8 ans.
La pente des tuyaux
Pour que l’eau s’égoutte bien dans les drains ceux-ci doivent avoir une pente minimale, et pour que les solides soient bien transportés par les liquides les drains doivent aussi avoir une pente maximale. Cette pente varie en fonction du diamètre des drains. Un drain de 32 mm à 75 mm ( 1-1/4 à 3 po) de diamètre doit avoir une pente minimale de 1:50 ( une unité verticalement pour 50 horizontalement ) et une pente maximale de 1:25. Un drain de 100 mm ( 4 po ) de diamètre peut avoir une pente minimale de 1:100 et une pente maximale de 1:50. Les évents doivent aussi avoir une pente minimale de 1:50 pour égoutter la condensation qui se fait dans les tuyaux.
Bisson Expert reçoit le Prix d’Excellence de la CCIRS
Dans le cadre d’une étude récente réalisée par le Programme Réno-Maître de l’APCHQ, la firme de sondage L’observateur a accordé une note exceptionnelle de 95% à Bisson Expert quant à la satisfaction générale de ses clients, se basant sur plusieurs critères de qualité :
– Qualité des travaux : 98 %
– Respect des échéanciers : 95 %
– Respect de l’entente initiale : 97 %
– Clarté du contrat initial : 93 %
– Qualité service après-vente : 95 %
– Courtoisie du service : 97 %
À la suite de ce résultat remarquable, Bisson Expert a reçu, le 19 juin 2020, le Prix d’Excellence de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud dans la catégorie Entrepreneurs et métiers de la construction, ceci dans le cadre du Gala Dominique-Rollin de la CCIRS.
Le Guide Perrier souligne la constance de Bisson Expert
Je recommande l’entreprise Bisson Expert depuis près de 20 ans pour la réalisation de travaux majeurs sur les fondations touchant sa stabilité, son intégrité et son étanchéité. Je tiens donc à féliciter à la fois la direction de l’entreprise et toute l’équipe de près de 100 employés qui démontrent quotidiennement leur engagement à livrer une qualité de travail constante.
Ce type d’expertise professionnelle ne s’établit pas en quelques années. Chez Bisson Expert, il s’agit d’un savoir-faire et d’un savoir-être développés depuis plus de 65 ans, en s’assurant que chacun des membres de l’équipe est formé en continu et possède tous les outils pertinents pour prendre à cœur de régler véritablement le problème de son client.
Une entreprise équipée pour relever les défis
Le président de l’entreprise, M. Raymond Bisson, souligne que quel que soit le niveau de difficulté du projet, l’équipe est en mesure d’offrir un service clé en main complet, incluant le diagnostic, la conception, la planification, la gestion et l’exécution. C’est cette approche qui leur permet de maintenir un contrôle de la qualité tout au long du projet et au final, un si haut taux de satisfaction chez leurs clients.
Pour M. Bisson, le succès de l’entreprise n’a donc rien d’un coup de dés et il partage cette reconnaissance de l’industrie avec tout le personnel de son équipe.
Après 40 ans d’essais et d’erreurs, l’utilisation du puits-canadien pour le préchauffage et le refroidissement de l’air des habitations unifamiliales devrait être abandonnée au profit du ventilateur récupérateur de chaleur (VRC).
C’est mon opinion et elle est partagée par presque tous les vieux routiers de la construction écologique qui voient ressurgir le « miracle » du puits-canadien à tous les 10 ans par des écolos séduits par son apparente simplicité.
Le principe du puits-canadien
Un puits canadien est un tuyau enfoui dans le sol servant de prise d’air pour la maison. Faisant généralement de 30 à 40 mètres de longueur, le tuyau est enfoui à 2 mètres de profondeur pour réchauffer l’air entrant en hiver et pour refroidir l’air entrant en été à partir de la masse thermique du sol qui est à une température moyenne et relativement constante de 10’C à cette profondeur.
Au Québec, la température du sol à 2 mètres de profondeur varie de 5’C à la mi-mars à 14’C à la mi-septembre. Pendant ce temps la température moyenne de l’air extérieur varie de -8’C à la mi-janvier à 22’C à la mi-juillet.
Il s’agit donc d’un système géothermique actif (sol-air) où l’air est circulé à l’aide d’un ventilateur.
Le puits provençal en Europe
Il s’est fait très peu de puits-canadien au Canada contre plusieurs milliers en Europe et en Scandinavie. La légende raconte que ce sont des canadiens qui l’ont conçu en Provence durant la première guerre mondiale pour ventiler des abris souterrains. En Europe, on l’appelle le puits-canadien. Au Canada, on l’appelle le puits provençal. Mais au fond, il date des Romains.
En Provence, ce puits a surtout été utilisé pour rafraichir l’air en été. On sait que rafraichir l’air de seulement 5’C comparativement à la température extérieure permet d’atteindre une température de confort agréable lorsque l’air est sec. Ce puits permet d’atteindre cet objectif durant le long été provençal où l’air est sec et les canicules sont longues.
Pas rentable pour le chauffage
Un puits canadien bien conçu (bon diamètre, bonne longueur, bonne vélocité de l’air, bonne conductivité du tuyau) permet de baisser la température de l’air de 7’C en été et de réchauffer l’air de 7’C en hiver.
Rafraichir l’air de 35’C à 28’C fait toute la différence pour le confort, mais réchauffer l’air de -20’C à -13’C ajoute peu de confort aux maisons, vous en conviendrez.
Voilà le premier problème avec le puits canadien: il permet un rafraichissement naturel (pas une climatisation) mais il ne permet pas un chauffage naturel au Québec. Pour le chauffage, il n’est qu’un appoint permettant d’économiser 50$ par année pour un investissement de près de 3 000$ et plus.
Certains diront qu’en efficacité énergétique il n’y a pas de « petites économies » et que toutes les mesures sont positives. À cela, je réplique que l’argent peut être mieux investi ailleurs pour de plus grandes économies d’énergies.
Un apport inquiétant de moisissures et bactéries
Contrairement à la Provence, les étés du Québec sont chauds et très humides. Lorsque l’air chaud et humide arrive dans les tuyaux frais du puits, il se produit une condensation importante. Dans les pires moments de l’été, on estime cette condensation à 4 litres/hre sur un conduit de 40 m. Ces tuyaux, remplis de poussières et de spores de moisissures venant de l’air extérieur, deviennent des incubateurs à moisissures allergènes et toxiques, dirigés vers la maison.
Notre climat est plus près de la Scandinavie, où les chercheurs les plus sérieux recommandent de fermer le puits canadien durant l’été à l’aide d’une dérive automatique vers une prise d’air directe pour le VRC. Comme le puits canadien a un impact nul durant l’automne et le printemps, où les températures de l’air et du sol sont sensiblement les mêmes, il ne resterait que les minces avantages reliés au chauffage en hiver.
Certains argumentent qu’on peut mettre un filtre HEPA à l’entrée de l’air « frais » de la maison pour arrêter la contamination par les moisissures mais il s’agit d’un non sens technologique: ajouter de la mécanique, de l’entretien et des coûts pour contrer un problème inutile qu’on se crée soi-même. On est loin du gros bon sens.
Puits-canadien vs VRC
Pour le rafraichissement de l’air comme pour le chauffage, la première intervention à faire en économies d’énergies est d’isoler et de sceller l’enveloppe de l’immeuble (fondation, murs, toit, fenêtres) contre les infiltrations d’air.
Cette opération implique ensuite l’ajout d’un ventilateur échangeur d’air pour contrôler l’apport d’air neuf à la maison. Aujourd’hui, tout le monde convient que l’ajout d’un récupérateur de chaleur à l’échangeur d’air est très rentable. Un VRC performant est obligatoire dans toutes les maisons neuves du Québec.
L’ajout d’un puits-canadien à un VRC avec un noyau simple (70% de récupération) fait seulement économiser 50$ par année selon le chercheur Don Fugler de la Société canadienne d’hypothèque et de logement.
Personnellement, je prône plutôt l’utilisation d’un VRC à double noyau permettant la récupération de 90% de l’énergie évacuée par le changement d’air. L’investissement relatif au deuxième noyau est d’environ 600$ et vous fera économiser le même 50$ annuellement sans risque ni entretien supplémentaire.
Un système plus complexe qu’il ne semble
De plus, pour qu’un puits-canadien soit sain et fonctionnel, il doit respecter plusieurs critères:
– une vitesse de l’air supérieure à 1 m/s et inférieure à 3 m/s (demandez un ingénieur qualifié)
– une profondeur minimale de 2 mètres (excavation parfois difficile)
– une paroi lisse à l’intérieur pour réduire l’accumulation de poussières et d’eau stagnante (pas un simple conduit de plastique ondulé en PVC)
– des conduits de 20 cm de diamètre intérieur ( pour réduire la consommation d’énergie de votre ventilateur)
– une paroi ondulée à l’extérieur pour maximiser l’échange de chaleur
– une pente de 2 à 3% pour l’égouttement de la condensation
– des joints scellés contre l’infiltration d’eau et l’infiltration de gaz radon (attention aux tassements de terrains argileux, aux racines des arbres, aux rongeurs,…)
– un filtre à poussières à l’entrée (à nettoyer régulièrement)
– un système d’évacuation du condensat (condensation de l’humidité)
– une trappe d’accès (en cas d’obstruction)
– un tuyau préférablement de polypropylène ou à la rigueur de polyéthylène mais surtout pas de PVC, car le PVC sèche et se dégrade quand il est utilisé comme tuyau de ventilation.
Vous comprenez j’espère que je suis en total désaccord avec les compagnies de drainage qui utilisent:
– des conduits ondulés intérieur et extérieur
– de 4 pouces
– en PVC
– comme prise d’air
pour le pseudo préchauffage géothermique des maisons.
Applications commerciales et multifamiliales?
Je suis contre l’utilisation du puits-canadien dans la construction de maisons unifamiliales parce que je crains les problèmes de santé en cas de mauvaise installation ou de mauvais entretien et parce que les économies d’énergies sont trop faibles comparées aux risques et à l’investissement nécessaire.
Par contre, pour les applications multifamiliales, commerciales, industrielles et institutionnelles, c’est du cas par cas. Les ingénieurs en chauffage et climatisation sont équipés de logiciels permettant d’évaluer les opportunités qui se présentent en fonction des besoins et des performances recherchées. Le produit le mieux adapté à cet usage est probablement celui de Soleno. www.soleno.ca
Rafraichir plutôt que climatiser Au Québec, on gèle même en été…lorsqu’on entre dans un cinéma, un centre commercial, des bureaux, des restaurants, et que la température frôle les 20’C. L’inconfort devient parfois un supplice lorsqu’on est à proximité d’une sortie de ventilation. On dirait que les gestionnaires d’immeubles n’ont aucune idée de la notion de confort.
Selon l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers), en été, 98% des personnes soumises à des tests de variations de température et d’humidité se sentent aussi confortables à 23,5’C avec 60% d’humidité relative qu’à 26’C avec 30% d’humidité relative.
Il suffit généralement d’une différence de 5’C entre l’intérieur et l’extérieur pour que les gens se sentent confortables.
Avec une humidité relative de 30%, le confort est acceptable entre 24,5 et 28’C.
Avec une humidité relative de 60%, le confort est acceptable entre 23 et 25,5’C.
Réduire la puissance de la climatisation ou augmenter la température de consigne est une façon simple et agréable de réduire sa facture d’énergie en été. Pour cela, la démarche première consiste à bloquer les rayons du soleil avant qu’ils entrent dans votre maison.
Foyers de masse : pour le confort, l’utilité et la sécurité
Il est aujourd’hui possible de faire construire un foyer de masse économique à l’usage, sécuritaire, confortable et respectueux de l’environnement.
Plus de 500 foyers de masse Temp-Cast ont été installés au Québec. Son utilisation dans une maison neuve étanche etbien isolée permet de la chauffer durant 24 heures à l’aide d’un seul feu.
Les foyers de masse ne polluent pas l’air extérieur mais leur construction est interdite sur l’île de Montréal depuis 2009 étant donné qu’il ne s’agit pas d’un système homologué avec une performance identique d’un modèle à l’autre.
La masse thermique.
Contrairement aux poêles d’acier qui surchauffent rapidement les pièces, le foyer de masse emmagasine la chaleur de la combustion et la redistribue lentement par radiation durant 24 heures. Le chauffage radiant a l’avantage de ne pas surchauffer l’air et de réchauffer les surfaces des murs, des planchers et des meubles. Ainsi l’air n’est pas asséché et les surfaces sont confortables.
Foyers de masse sécuritaires.
Dans un foyer de masse, la température peut atteindre 2 000’F dans la chambre de combustion secondaire. La combustion à très haute température permet de consumer 90% du bois et réduit fortement les dépôts de créosote responsables des feux de cheminée. Même dans l’éventualité d’un feu de cheminée, la maçonnerie le supporterait sans problème et protégerait le reste des matériaux contre la flamme.
À la sortie de cheminée, la température des gaz n’est plus que de 350’F. Le haut taux de transfert d’énergie est dû à la capacité d’absorption thermique du foyer de masse et au long cheminement des gaz de combustion. Le deuxième facteur de sécurité concerne surtout les enfants. Malgré la température intense qui règne au coeur du foyer, les surfaces extérieures ne deviennent jamais brûlantes et restent sécuritaires au toucher.
Un chauffage économique
Le foyer de masse peut brûler sécuritairement toutes les essences de bois. On peut utiliser du bois franc mais aussi de l’épinette, du tremble et pratiquement toutes les essences. Les personnes habitant sur des terres à bois pourront donc s’approvisionner à peu de frais en matières de combustion. Compte tenu de l’augmentation importante de la corde de bois franc depuis quelques années, cet aspect est sécurisant pour les propriétaires.
Foyer écologique et efficace
Compte tenu du haut taux de combustion, les foyers de masse rejettent seulement 3,8 grammes de particules par heure dans l’air extérieur. C’est deux fois moins qu’un poêle certifié EPA (Agence de protection de l’environnement américaine) et 5 fois moins qu’un poêle à combustion lente conventionnel ( 19,9 grammes/hr).
Toutefois, pour que cette efficacité de combustion devienne aussi une grande efficacité énergétique il est important que le foyer de masse soit muni d’une trappe de fermeture dans le haut de la cheminée pour éviter que la chaleur accumulée s’échappe par celle-ci après la combustion. Il faut aussi que le foyer de masse soit bien utilisé. Pour être efficace, il doit chauffer très intensément durant environ 1 heure, après 1 heure supplémentaire on ferme la trappe d’arrivée d’air de combustion et la trappe de la cheminée pour conserver la chaleur à l’intérieur.
La construction du foyer de masse
Le coeur du foyer de masse Temp-Cast est constitué de 2 000 à 3 000 lbs de blocs de ciment réfractaire qui sont assemblés avec un mortier réfractaire. Le tout doit ensuite être recouvert de 2 000 à 6 000 lbs de maçonnerie de briques, de pierres ou de blocs de ciment standard. Le tout fait un bloc d’au moins 32 po sur 46 po d’une hauteur d’environ 6 pieds ( 80 cm X 110cm X 180cm).
Étant donné son poids énorme, on comprend que le foyer nécessite une structure très rigide pour le supporter. Dans les anciennes maisons, le foyer était installé au centre du rez-de-chaussée afin que les radiations soient bien réparties dans toutes les pièces. Mais dans une maison neuve, étanche et bien isolée, le foyer peut être installé au sous-sol ou dans le coin d’une maison car la chaleur est mieux contenue par les murs et les fenêtres. Un système de ventilation central aide aussi à changer l’air et à distribuer la chaleur équitablement à tous les étages.
Parmi les options disponibles, un four à pain peut-être joint au-dessus du foyer de masse pour ceux qui aiment faire leur pain maison. Un système de canalisation d’eau muni d’une pompe peut être ajouté à la masse du foyer pour aller chauffer les dalles de béton du sous-sol ou du garage de manière hydronique. Selon la situation, le foyer de masse peut être relié à une cheminée d’acier isolée ou à une cheminée de maçonnerie.
Foyer de masse et efficacité énergétique
Dans une maison neuve étanche et bien isolée, un seul feu de deux heures devrait suffire pour chauffer une maison de 2 000 pi.ca. durant une journée. Les verres à faible émissivité des vitrages thermos Low-E ont l’avantage de réfléchir les radiations thermiques du foyer vers l’intérieur. De plus, le foyer est muni d’une prise extérieure d’alimentation d’air pour la combustion du bois dans le foyer. Ceci permet d’assurer l’absence de retour de gaz de combustion dans l’air intérieur tout en évitant de consommer l’air de la maison.
Combien ça coûte
Avant la venue des foyers de masse préfabriqués leur construction coûtait 20 000$. Avec le produit de Temp-Cast le coût minimum est de 7 000$, ce qui n’est pas beaucoup plus élevé qu’un simple foyer de maçonnerie standard. Toutefois, il faut tenir compte du fait qu’un foyer de masse en béton réfractaire aura probablement une durée de vie de plus de cinquante ans ( en Europe certains ont plus d’un siècle) et qu’il prolonge aussi la durée de la cheminée.
Escaliers tournants intérieurs ; règles, normes et design
En Amérique du Nord, un escalier tournant ( changeant de direction ) est généralement construit avec trois marches d’angle de 30 degrés. Ces escaliers sont relativement dangereux car ils constituent un changement inégal du pas et ils offrent peu de profondeur près du poteau central. Dans plusieurs pays européens ils sont tout bonnement interdits. On leur préfère les escaliers cintrés et balancés qui sont jugés plus sécuritaires.
Le Code de construction du Québec permet la construction d’escaliers tournants cintrés et hélicoïdaux avec marches « dansantes » ou rayonnantes dans la mesure où ils respectent une configuration sécuritaire.
Cependant, il est beaucoup plus difficile de faire accepter les escaliers rectangulaires aux marches balancées comme on les fait en Europe. Malgré leur caractère sécuritaire et confortable ces escaliers peu connus sont souvent rejetés par les inspecteurs municipaux parce qu’ils ne correspondent pas aux normes du CCQ.
L’escaliers tournants cintrés
Un escalier tournant cintré est un escalier muni de marches identiques rayonnantes.
Ce sont des escaliers majestueux et élégants qui créent une expérience spatiale très agréable car en le montant ou en le descendant l’angle de vue de l’utilisateur change constamment.
Plus le rayon de courbure est grand plus l’escalier est sécuritaire et facile d’utilisation. Quand le rayon est grand, les escaliers aux marches rayonnantes peuvent servir d’issue. Plus le rayon est petit, plus l’escalier devient dangereux.
Les plus petits escaliers aux marches rayonnantes sont appelés hélicoïdaux. Ils ont un usage restreint à certaines situations.
Escaliers d’issue ou ordinaire?
Un escalier d’issue ou une voie d’issue est un escalier ou un passage protégé par des portes et des murs résistants au feu qui relient une pièce ou un étage à un espace sécuritaire, généralement l’extérieur de l’immeuble.
Il n’y a pas d’exigence d’avoir un escalier d’issue dans une maison unifamiliale. Il est donc possible d’avoir toutes les configurations d’escaliers tournants acceptés par le Code de construction du Québec 2008 lorsque celui-ci s’applique.
C’est la responsabilité des municipalités d’adopter ou non le Code de construction du Québec en vigueur comme règlement de construction.
Des escaliers dangereux
En Amérique du Nord, les chutes dans les escaliers sont la deuxième cause de blessures graves après les accidents d’automobiles. La majorité de ces accidents surviennent dans les escaliers à trois marches tournantes qui convergent vers un point central.
Contrairement aux escaliers cintrés dont la profondeur des marches n’est jamais inférieure à 150mm (6po), la largeur des marches tournantes varie de 0 à 1000mm et surtout elles constituent un changement de profondeur de marche dans la ligne de foulée de l’utilisateur.
Les risques de chutes sont donc importants pour ceux qui ne regardent pas leurs pieds. C’est pourquoi il est fortement déconseillé de mettre les trois marches tournantes dans le haut de l’escalier afin de réduire la hauteur de la chute et l’importance des blessures.
Entre deux étages, le Code de construction du Québec ne permet que 3 marches tournantes de 30 degrés avec un changement de direction maximal de 90 degrés pour ces marches.
Escaliers tournants balancés
L’escalier balancé est un escalier avec marches « dansantes » de formes irrégulières mais dont la profondeur de marche est identique dans la ligne de la foulée c’est à dire à environ 400mm de la main courante.
Ces escaliers sont beaucoup plus sécuritaires que les escaliers à trois marches de 30 degrés mais ils ne respectent pas toujours les exigences du CCQ. Compte tenu de la difficulté à les faire approuver par les inspecteurs municipaux, les ébénistes et constructeurs d’escaliers ont presque cessé d’en fabriquer au Québec, se contentant d’utiliser les marches rectangulaires préfabriquées standard de 27 cm (10,5 pouces) de profondeur.
Quelques ébénistes en font encore pour remplacer de vieux escaliers balancés existants ou pour des architectes de maisons de luxe qui en prennent la responsabilité.
L’escalier hélicoïdal
Les escaliers hélicoïdaux sont interdits comme voie unique de sortie pour un étage complet mais ils sont permis pour certaines mezzanines de dimensions restreintes.
Un escalier hélicoïdal doit avoir une largeur libre d’au moins 860mm, lorsqu’il est adjacent à des murs et d’au moins 760 mm, dans les autres cas.
Il doit comporter des girons égaux d’au moins 225mm, lorsque mesurés à 500 mm de l’extrémité la plus étroite.
Il doit effectuer la rotation de l’escalier entre deux étages dans le même sens. (Pas d’escalier en « S »).
Les ouvertures dans l’escalier
Le code demande que les garde-corps soit conçus pour ne pas laisser passer une balle de 100mm (4po) de diamètre. Ceci pour prévenir les accidents avec les enfants. Entre 100mm et 150mm, le corps des enfants passe entre les barreaux mais la tête ne passe pas, créant une pendaison.
De manière tout à fait illogique on permet toutefois les contremarches ouvertes faisant souvent 150mm (6po) d’ouverture libre.
Les contremarches ouvertes peuvent aussi créer des étourdissements suivis de chutes aux personnes souffrant de vertiges.
Finalement, lorsque les marches sont lisses (bois verni, céramique, pierre polie) les pattes des chiens s’engouffrent dans les contremarches ouvertes et ceux-ci trébuchent violemment avant de débouler l’escalier. Les vétérinaires font fortune avec les pattes de chiens cassées dans ces escaliers.
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Choix de fenêtres: la fibre de verre vaut-elle le coût ?
Lorsqu’elles sont arrivés au Québec au début des années 90, les fenêtres de fibres de verre représentaient un excellent choix comparativement au bois, au PVC et à l’aluminium: moins d’entretien que le bois, plus rigides que le PVC et plus isolantes que l’aluminium.
Le produit avait effectivement toutes les qualités requises pour devenir le produit par excellence, mais son prix plus élevé et son choix très limité de design a pratiquement éliminé le produit du marché.
La fenêtre en fibres de verre est toujours là, mais elle a perdu ses avantages sur les autres produits car ceux-ci se sont grandement améliorés. En particulier, la fenêtre d’aluminium certifiée Energy Star offre maintenant la rigidité et l’isolation tout en ayant une durabilité supérieure à la fibre de verre. De plus, contrairement à l’aluminium, la fibre de verre est constituée de résine polluante et elle ne sera pas recyclable à la fin de sa vie.
Compte tenu de son prix élevé, j’y vois moins d’avantages.
Les caractéristiques de la fibre de verre
Les cadres profilés sont constituées de fibres de verre noyées dans une résine de polyester liquide. Comparée aux fenêtres de bois, de PVC et d’aluminium, la fibre de verre combine toutes les qualités des autres produits.
– La fibre de verre a la rigidité de l’aluminium. Ceci lui permet de réaliser de grands formats résistants aux grands vents ou de réduire la largeur des cadres pour avoir un design plus fin et plus léger
– La fibre de verre possède la stabilité dimensionnelle de l’aluminium. En général, cette stabilité permet d’assurer une plus grande longévité des verres thermos et de l’étanchéité à l’air et à l’eau à long terme.
– La fibre de verre a une valeur isolante comparable au PVC. On peut lui donner des formes comparables aux profilés du PVC qui créent de nombreuses chambres d’air isolantes.
– La fibre de verre se répare comme du bois. Elle peut être réparée et resurfacée en cas de dommage. Elle est tout de même résistante aux chocs.
– La fibre de verre a un fini extérieur et intérieur sans entretien. Elle résiste à la détérioration durant très longtemps : pourriture, rouille, ultraviolets, insectes, etc.
– La fibre de verre n’émet aucun gaz volatil irritant à l’intérieur de la maison lorsqu’elle est exposée au soleil. Ceci en fait un produit plus sain pour la qualité de l’air intérieur que le PVC.
– La fibre de verre peut être peinte. Certains manufacturiers offrent un recouvrement imitant le bois qui donne un aspect chaleureux aux fenêtres à l’intérieur comme à l’extérieur.
Les inconvénients des fenêtres en fibres de verre Peu écologique. D’un point de vue environnemental, la fibre de verre émet beaucoup de composés organiques volatils lors de sa fabrication et le produit n’est pas recyclable. Peu de modèles. Compte tenu de la faible production de fenêtres en fibre de verre il y a peu de modèles et peu de variété tant pour les formats que les couleurs. Plus cher. Leur prix est supérieur aux produits d’aluminium
En ce sens, je trouve que la fenêtre de fibre de verre n’est pas un mauvais produit mais que les fenêtres d’aluminium homologué Energy Star offrent plus de choix tout en étant plus écologiques et plus durables pour un prix moindre ou équivalent.
Au Québec, le problème principal de l’autoconstructeur et de l’autogestionnaire est leur rapport avec les sous-traitants. Souvent les sous-traitants ne sont pas intéressés à travailler pour un propriétaire et n’acceptent leur offre que pour boucher des trous dans leur horaire. Signer un contrat avec un propriétaire les rend non disponibles pour cette période et peut leur faire perdre un gros contrat avec un promoteur immobilier. De toute façon, même après avoir signé un contrat avec un propriétaire, le sous-traitant continue de privilégier ses clients réguliers et peut ne pas se présenter sur le chantier à la date prévue s’il a une meilleure offre ailleurs. Il se défilera en prétextant des problèmes de température, de santé, de perte d’employés, etc.
Comme la construction est une chaîne de production, ceci peut mettre l’autoconstructeur ou l’autogestionnaire dans l’obligation d’annuler d’autres sous-traitants et de payer des dédommagements importants pour perte de revenus à ces entreprises.
Les particularités de l’autoconstruction
Le véritable autoconstructeur est celui qui exécute lui-même une bonne partie des travaux de construction de sa maison. Au Québec, le propriétaire peut légalement réaliser lui-même presque tous les travaux de sa maison sauf l’électricité. Cependant, pour des raisons multiples, l’autoconstructeur fait très souvent réaliser 50% de ses travaux par des spécialistes. Ceci est courant pour la pose des fermes de toits, les systèmes de chauffage et de ventilation mécanique, l’excavation, le gros oeuvre de la plomberie, le coffrage et la mise en place du béton, les escaliers, la maçonnerie, l’isolation à l’uréthane, le creusage du puits et du système d’épuration et bon nombres de travaux qui requièrent de bonnes connaissances, des équipements spécialisés, une grande force physique ou du savoir faire.
Plusieurs autoconstructeurs achètent aussi un « KIT » préfabriqué ou pré-usiné pour faire réaliser la coquille extérieure de la maison (fondations, murs, toiture) par une entreprise. Cette solution leur permet de se mettre à l’abri des intempéries pour terminer eux-mêmes les travaux à leur rythme. Pour cela, l’autoconstructeur doit s’attendre à investir beaucoup de temps s’il ne veut pas faire des erreurs coûteuses.
Autoconstructeurs: avoir les aptitudes nécessaires.
La réalisation des travaux de construction et de finition demandent des aptitudes et des habiletés. Il faut de la patience et de la minutie, il faut être bien outilé et savoir comment utiliser ses outils et équipements. On ne devient pas autoconstructeur en construisant, on fait de l’autoconstruction parce qu’on aime les travaux manuels. Certains individus ne sont tout simplement pas faits pour l’autoconstruction.
Les économies. Beaucoup d’autoconstructeurs se lancent dans cette aventure pour économiser de l’argent sur la main-d’oeuvre. Très peu d’entre eux y arrivent. Plusieurs facteurs réduisent les économies à zéro:
1- Le tant qu’à y être. D’abord le sentiment qu’on va économiser et que, tant qu’à y être, on peut mettre plus d’argent dans la qualité ou le luxe.
2- Le temps c’est aussi de l’argent. Lorsqu’un chantier dure 24 mois et qu’on s’y rend trois fois par semaine il faut ajouter des frais de transport, des repas, des outils, de l’entretien, etc…
3- Le prix des erreurs et des accidents. Par inexpérience, l’autoconstructeur fait presque toujours quelques erreurs coûteuses durant les travaux. Des travaux doivent souvent être repris, des matériaux mal entreposés sont endommagés ou volés, une fenêtre échappée est brisée, etc.
L’autoconstruction: dur sur le couple.
Selon mes propres statistiques, 50% des couples qui débutent un projet d’autoconstruction se séparent avant la fin des travaux ou trouvent l’expérience excessivement éprouvante pour leur vie de couple. Les raisons sont multiples: une mauvaise évaluation budgétaire, une mauvaise évaluation du temps requis, le travail ensemble, la fatigue cumulée à l’effort, les erreurs dues au manque d’expérience d’un des partenaires, les différences de perception, etc… Certains couples ne sont pas faits pour ça.
Les particularités de l’autogestion
La gestion du temps. L’autoconstructeur se donne généralement beaucoup plus de temps que l’autogestionnaire pour la réalisation de ses travaux. Ceci lui permet de réduire le nombre de décisions rapides à prendre. Il peut aussi attendre un peu plus dans l’évolution du chantier avant de donner des contrats aux entrepreneurs spécialisés.
Au contraire, l’autogestionnaire doit signer l’ensemble de ses contrats et organiser l’ensemble de son échéancier avant la première pelleté de terre afin de s’assurer que la réalisation tournera rondement. Comme il est presque certain que des sous-traitants lui causeront des problèmes, il doit se donner des temps morts entre les sous-traitants qui deviennent des espaces tampons en cas de problèmes. Un entrepreneur général travaillant avec des équipes fiables peut réaliser une maison en 3 à 4 mois mais pour l’autogestionnaire il est préférable de prévoir de 6 à 8 mois.
La gestion de la qualité. Le propriétaire autogestionnaire doit bien connaître le marché de la construction, les garanties, les contrats, les paiements et doit être capable de bien identifier la qualité des travaux exécutés et leur conformité aux normes et aux règles de l’art.
Durant tout le processus d’exécution des travaux il devra accepter au fur et à mesure la qualité des travaux exécutés. Et dans ce domaine, le fait de voir les travaux et de ne rien dire constitue souvent une acceptation implicite de la qualité de la réalisation. Après l’acceptation des travaux, il ne pourra plus revenir sur leur qualité d’exécution sauf en déboursant pour les correctifs. Comme exemple, l’utilisation de bardeaux d’asphalte durant 50 ans plutôt que 25 ans réduirait de moitié les déchets bitumineux dans les centres d’enfouissement.
Cependant, l’idéal demeure d’utiliser des matériaux durables et recyclables tels que l’aluminium qu’on peut refondre ou le béton qu’on peut concasser pour l’utiliser comme gravier. Tout produit naturel renouvelable et compostable entre aussi dans cette catégorie. Par exemple, acheter du bois provenant de forêts certifiées FSC, où la quantité de bois prélevée est égale à celle qui repousse. Assurant ainsi la pérennité des forêts et des écosystèmes.
Profiter de l’aide professionnelle
L’autoconstructeur et l’autogestionnaire ont besoin d’avoir sous la main un professionnel de la gestion de projet indépendant qui peut répondre à leurs questions tout au long du processus de planification, de réalisation et de suivi post-construction.
Trop de propriétaires attendent d’être mal pris dans un problème de chantier coûteux avant de consulter ces professionnels alors que leur rôle est essentiellement préventif.
La prévention des problèmes dans la phase de planification résout en effet 90% des problèmes de chantier. Ne vous en privez pas.
Réparation de vieilles fondations: refaire ou réparer ?
Les propriétaires d’immeubles, dont les fondations s’effritent, hésitent souvent entre leur réparation ou leur réfection complète. La présence d’un béton faible ne cause pas toujours de problème. Dans certains cas, on peut se contenter d’hydrofuger les fondations, mais parfois, la réfection complète s’avère un investissement plus sûr.
La dégradation intégrale du béton
Le béton utilisé avant les années 30 était parfois de très mauvaise qualité. Le mauvais béton ne s’effrite pas seulement en surface, il peut parfois être gratté sur toute sa profondeur à l’aide d’un simple tournevis. Il s’agit presque toujours d’un problème datant de la construction qui s’est lentement aggravé.
Selon l’ingénieur Normand Grondin de la firme Bisson Expert, avant les années 30, le béton était très faible en ciment et on jetait souvent de grosses pierres non lavées dans le béton pour le rendre plus économique. Le béton manque alors d’adhérence aux pierres et la présence de matière organique l’affaiblit. De plus, le béton n’était pas toujours enduit d’imperméabilisant sous le niveau du sol. La présence d’eau et de gel augmente alors sa dégradation.
Protéger les vieux bétons
On voit souvent des fondations datant de 80 ans dont le béton est très friable mais qui ne présentent aucune fissure. Cette situation est très fréquente dans les quartiers Notre-Dame de Grâce et Hochelaga-Maisonneuve à Montréal car le sol y est relativement stable et bien drainé. Jusqu’à maintenant, ces fondations semblent bien supporter les charges des immeubles ainsi que la poussée latérale du sol. Si les fondations ne présentent pas d’effritement grave, on peut généralement stabiliser les fondations dans leur état actuel en les protégeant de l’eau et du gel. Il suffit de drainer le sol extérieur, d’imperméabiliser les fondations et de les isoler de l’extérieur.
Pour l’imperméabilisation, M. Grondin utilise une membrane liquide vaporisable de la compagnie Tremco ayant une excellente adhérence aux vieux bétons. La membrane liquide a aussi l’avantage d’avoir une grande élasticité et elle élimine les nombreux joints pouvant causer des infiltrations d’eau. Elle a aussi une très longue durée sous terre et elle résiste aux légers mouvements de la fondation.
La membrane d’étanchéité est ensuite recouverte du panneau de fibre de verre TREMDrain qui protège la membrane contre les perforations par les roches et qui assure un drainage vertical vers le drain au bas de la fondation.
Le panneau TREMDrain a aussi l’avantage d’isoler partiellement la fondation de l’extérieur.
La réparation des fondations en surface
Lorsque des fondations souffrent d’une dégradation intégrale et qu’elles présentent un effritement de surface, il est difficile de choisir entre la réparation des fondations ou leur réfection à neuf. Dans certains cas, la réfection à neuf ne coûtera pas plus cher qu’une réparation mais elle donnera une valeur et une sécurité plus grande aux travaux.
Dans le cas où le centre du mur est jugé suffisamment bon, les travaux suivants peuvent être envisagés. Il faut d’abord enlever le béton sur une épaisseur minimale de 5 cm ( 2 po ) sur les deux côtés de la fondation. Il est recommandé de fixer un treillis d’acier au béton à l’aide d’ancrage à béton d’au moins 5 cm ( 2 po ) de profondeur. Il faut ensuite humidifier le béton et appliquer un agent de liaison ( colle à béton ) pour lier le nouveau béton à l’ancien. Le nouveau béton pourra être appliqué à la truelle en multiples couches minces ou pourra être coulé dans des coffrages lorsque l’épaisseur de la réparation est trop importante.
Pour de grandes surfaces, certaines entreprises utilisent aussi du béton projeté contenant des fibres de polypropylène. Après les travaux, il est recommandé de maintenir le béton humide durant 3 à 7 jours ( selon la température extérieure) pour assurer une bonne cure au béton. Pour que cette réparation soit durable, il est aussi nécessaire d’assurer un bon drainage extérieur et d’appliquer une bonne étanchéité sur la fondation sous le niveau du sol.
La réfection à neuf: partielle ou totale ?
Dans le cas d’une fondation de mauvais béton qui présente aussi des fissures importantes, il est généralement préférable de la démolir pour la refaire. Ici encore, les fondations d’une même maison ne sont pas toujours dans un même état de désagrégation. Le mur Sud peut présenter un faible effritement et aucune trace d’humidité alors que le mur Nord est mouillé et tombe en morceaux. Cette situation met les propriétaires devant le choix d’une réfection complète ou d’une réfection partielle des fondations. Pour prendre une décision éclairée, il est recommandé de creuser quelques tranchées à l’extérieur pour avoir une bonne évaluation de l’état de la fondation. Le béton peut sembler acceptable à l’intérieur mais être en très mauvais état à l’extérieur sous le niveau du sol.
Doit-on faire un échantillonnage ?
Pour avoir une meilleure connaissance de la qualité du béton, il est possible de faire un échantillonnage du béton à différents endroits de la fondation pour les analyser en laboratoire. Toutefois, l’échantillonnage n’est qu’un complément à l’inspection visuelle qui aide le spécialiste à faire ses recommandations de travaux et son estimation des coûts. La décision de refaire entièrement ou partiellement les fondations dépend aussi de l’utilisation du sous-sol et de la valeur de la propriété.
Réparation du béton : Pour un travail garanti
Pour obtenir un bon diagnostic et une solution durable, recherchez une entreprise en fondations ayant un ingénieur en structure oeuvrant pour la compagnie. Une visite sur les lieux par l’ingénieur est généralement nécessaire pour établir un bon diagnostic.
Si les solutions proposées diffèrent grandement d’une firme à l’autre, nous pouvons vous recommander des ingénieurs-conseils indépendants pour vous aider à faire le meilleur choix.
Pour plus d’informations ou une soumission pour la réparation de fondation: