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  • Eau dure: les problèmes des adoucisseurs au sel

    Eau dure: les inconvénients des adoucisseurs au sel

    Depuis plusieurs décennies on utilise les adoucisseurs d’eau au sel pour réduire les problèmes d’eau dure (avec calcaire) de l’eau potable en provenance des puits artésiens individuels ou municipaux.

    Bien des marchands offrent aussi les adoucisseurs au sel comme solution pour les eaux trop ferreuses, ce qui n’est pas leur fonction premières car les ions fer et manganèse s’attachent de façon presque irréversible aux billes de résine de l’adoucisseur. Ce qui rend donc l’échange d’ions difficile et exige souvent l’utilisation accrue de sel pour obtenir une saumure sursaturée en sel qui gardera tout de même une efficacité réduite.

    Inconvénients de l’eau dure
    Il est vrai que l’eau dure empêche le savon de mousser ce qui rend la lessive et le lavage de vaisselle moins efficace. L’eau dure crée aussi des dépôts de calcaire (tartre) dans les tuyaux de plomberie, les douches, les lavabos, les cabinets d’aisance ainsi que sur les éléments des chauffe-eau, bouilloires et lave-vaisselle qui se couvrent à la longue d’une croute de calcaire (tartre).

    L’adoucisseur au sel corrige assez bien ces problèmes tout comme il en apporte bien d’autres. De plus, il coûte cher à l’achat et en entretien.

    Des solutions plus saines
    Heureusement, il y a maintenant des solutions plus simples, plus saines, plus économiques et plus écologiques: les détartreurs-adoucisseurs électroniques sans sel. Ces derniers ont toutefois aussi une efficacité limitée. Ils empêcheront les ions calcaires de former du tartre dans la plomberie là où il n’y a pas d’évaporation. En effet la nucléation colloïdale des ions calcaires ne retire pas ces ions de l’eau, mais les dé-ionise, de sorte qu’ils deviennent insolubles dans l’eau et ainsi n’adhèrent plus aux conduites d’eau. Les aérateurs et les pommes de douches ne se bouchent plus non plus. Cependant, là où des gouttes d’eau sont laissées à sécher (s’évaporer) on verra apparaitre les sels minéraux qu’elles contenaient. Dans la bouilloire ou la cafetière un détartrage avec le vinaigre ou l’acide citrique s’imposera aussi périodiquement.

    Comme autre système sans sel, il existe la nanofiltration. C’est la véritable façon de retirer, sans sel ni produits chimiques, la plus grande partie des ions de carbonates de calcium et/ou magnésium ainsi qu’une très grande proportion du fer, du manganèse, du soufre, de l’arsenic, des nitrites-nitrates et des tanins. Le NanEauDouce est l’exemple de dispositif de filtration, de l’ordre du nanomètre, qui retire principalement les ions bivalents ou plurivalents nuisibles de nos eaux de puits ou de lacs et cours d’eau. Le NanEauDouce ne retirera pas tous les minéraux comme c’est le cas avec les osmoseurs ou la distillation. Ces procédés présentent l’inconvénient de procurer une eau trop déminéralisée peu recommandable pour la santé et qui, par surcroît, a des propriétés de corrosivité élevée nuisible aux installations de plomberie, sanitaires et aux électroménagers.

    adoucisseur_selLes problèmes des adoucisseurs au sel
    Les adoucisseurs à échange ionique (au sel) ne sont pas recommandables pour la santé des utilisateurs. Ils introduisent beaucoup de sodium dans l’eau traitée. Leur régénération au sel (back-wash) rejette beaucoup de sel dans l’environnement , voire pire encore, dans une installation septique. En effet, le sel réduit l’efficacité des bactéries qui traitent les eaux usées rendant celles-ci plus polluantes. Aussi, les fosses en béton se désagrègent en présence de sel. Les fabricants annulent généralement leur garantie s’ils découvrent que le rejet de l’adoucisseur va dans leur installation.

    L’apport en sodium des consommateurs est grandement accru avec de l’eau adoucie par échange d’ions ou adoucisseur au sel. On déconseille aux gens ayant des problèmes rénaux ou cardiaques (dus à l’hypertension) de boire l’eau en provenance d’un adoucisseur au sel car celle-ci contiendrait des ions sodium (normés à 200 ppm ou mg/l.) au lieu des ions calcium et magnésium qui sont bénéfiques. De plus, la présence de bicarbonate de soude dans cette eau augmente son pH et la rend plus corrosive pour les équipements sanitaires et les appareils ménagers.

    Les adoucisseurs ont d’autres inconvénients majeurs:
    – Un entretien éreintant. Il faut ajouter plusieurs kilos de gros sel dans son réservoir à chaque semaine. Ceci devient parfois une corvée importante.
    – Un gaspillage d’eau. Le système doit se régénérer en faisant un lavage à rebours puis une régénération avec une saumure saturée de sel puis enfin se rincer en rejetant de l’eau traitée pour enlever la saumure résiduelle.
    – La pollution de l’environnement. Le rejet est chargé de chlorure de calcium, de magnésium et de sodium. Ces sels sont nocifs et pour les structures septiques et pour les bactéries utiles au traitement ou l’épuration de nos usées.
    – Oubliez les gicleurs automatiques. Les gicleurs automatiques sont très précieux pour faire une bonne gestion de l’eau potable. Ils permettent d’optimiser l’usage de l’eau pour l’arrosage. Or, l’eau salée, rejetée par les adoucisseurs au sel, ne peut pas être utilisée pour arroser la pelouse ou les plantes il faut donc utiliser l’eau dure sans traitement à ces fins. Malheureusement, les gicleurs automatiques pour l’arrosage des pelouses se boucheront rapidement de dépôts calcaires.
    – Une durée de vie limitée. L’adoucisseur au sel a une durée de vie de seulement 5 à 15 ans. Il s’usera tout au long de sa vie utile en perdant de l’efficacité. Il faut ensuite remplacer sa résine intérieure qui absorbe le sodium de la saumure. Durant la première année, son efficacité d’absorption est d’environ 80% à 95%, selon la dureté de l’eau à traiter, mais sur sa durée de vie son efficacité moyenne ne sera que d’environ 50%.

    eau_ferLa question du fer
    La présence de fer dans l’eau potable ne cause que des problèmes esthétiques. Le fer s’oxyde et crée des taches de rouille. Ce problème est encore pire lorsque l’eau dure crée des dépôts de calcaire. Dans ce cas, le calcaire laissera des taches de couleur rouille et l’entretien devient encore plus fréquent et difficile.

    Normalement on peut avoir une concentration de fer allant jusqu’à 0,3 mg/L avant d’avoir des signes de rouille. L’adoucisseur au sel enlèvera environ 0,5 mg/L de fer de votre eau.

    Si la concentration de fer de votre eau est de 0,7 mg/L l’adoucisseur permettra de descendre le taux sous la concentration de 0,3 mg/L et éliminera les traces de rouille. Cependant, si le taux de fer est supérieur à 0,7 mg/L l’adoucisseur ne pourra régler entièrement votre problème et les taches réapparaîtront très certainement avec le temps.

    Quelle serait la solution ?
    Le traitement des taches colorées, du goût métallique et de l’odeur soufrée principalement causés par la présence de fer, de manganèse et de sulfure d’Hydrogène (H2S) se fait sans sel ni produit chimique à l’aide d’un filtre oxydant utilisant un procédé d’oxydo-réduction à l’air. L’Oxyfère représente un bel exemple de dispositif très efficace de ce genre de filtre qui fonctionne sans sel ni produits chimiques. Il n’est plus nécessaire de faire l’achat de sel, de transporter de lourds sacs de sel et plus besoin de surveiller le niveau de sel du bac à saumure.

    Aussi, il n’est plus nécessaire d’acheter et transporter de l’eau embouteillée (sans sodium) ou d’avoir à installer un petit osmoseur sous l’évier pour retirer le sodium ajouté à votre eau de consommation par l’adoucisseur au sel.

    Pour plus d’information sur le traitement de l’eau potable et les adoucisseurs d’eau consultez

    Yves Perrier
    2015/11/12

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  • Vauban: l’écoquartier le plus célèbre au monde – Guide Perrier

    Vauban: l’écoquartier le plus célèbre au monde

    1_capteursL’écoquartier de Vauban dans la ville de Freiburg en Allemagne fêtera ses vingt ans en 2016. Il fut parmi les premiers écoquartiers au monde et demeure encore à ce jour un des exemples les plus réussis d’écoquartier.

    Construit en 1996, sur un site immense qui abritait d’anciennes casernes militaires, il accueille près de 5 500 habitants.

    Vauban est une réussite écologique en matière énergétique mais aussi pour sa qualité de vie axée sur la réduction des voitures et l’implication des citoyens.

    Le manque actuel de mixité sociale est la seule ombre au tableau mais plusieurs initiatives tentent déjà d’y remédier.

    Un mode de vie sans voiture
    2_tramwayVauban est surtout devenu célèbre pour son mode de vie sans voiture qui privilégie le transport en commun et la bicyclette. Près de 60 % des habitants de Vauban ne possèdent pas de voiture.

    Sur une bonne partie de la zone résidentielle, le zonage interdit la construction de places de stationnement sur les propriétés privées. Les véhicules privés sont garés dans des stationnements municipaux étagés situés à la périphérie de la zone résidentielle.

    La circulation dans ces zones du quartier n’est autorisée que pour la livraison ou de très courtes périodes.

    3_rues-secSur la voie principale du quartier la vitesse est limitée à 30 km/h et dans les rues secondaires cette limite tombe à 5km/h, la vitesse d’un piéton.

    L’absence de véhicules à la porte est facilitée par un urbanisme de proximité et une haute densité. Les commerces et services sont facilement accessibles à pied ou en vélo.

    Pour les plus grandes distances, les habitants peuvent avoir recours à l’association d’auto-partage qui a 1500 membres.

    Pour le transport public, deux lignes d’autobus et un tramway relient Vauban au centre ville de Freiburg, situé à 3 km de distance, ainsi qu’à la gare principale et à une grande aire municipale de loisirs.

    Une énergie renouvelable et une haute conservation énergétique
    4_garages-L’écoquartier Vauban est conçu pour subvenir à près de 70 % de sa consommation énergétique par le biais de panneaux solaires thermiques (500m2) et photovoltaïques (2500m2) ainsi qu’un réseau de chauffage commun à distance de cogénération fonctionnant aux granules de bois et au gaz. Il faut dire que Freiburg est dans la région la plus ensoleillée d’Allemagne et que les besoins énergétiques en chauffage sont beaucoup moindre qu’au Québec.

    Tous les nouveaux bâtiments sont conçus pour consommer un maximum de 65 kWh/m2/année soit quatre fois moins qu’un logement traditionnel.
    – 92 unités correspondent à des standards de bâtiments solaires passifs allemands, avec une consommation de 15 kWh/m2/an
    – 10 unités produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment

    La conservation de l’eau et la protection de l’eau potable
    5_densiteEn réduisant les surfaces asphaltées le quartier favorise l’infiltration des eaux de pluie dans le sol sur 80% de la zone résidentielle.

    Les toits plats sont couverts de végétaux et de terreau qui absorbent la pluie lors de forts orages afin de ne pas surcharger le système de drainage et permettre l’absorption de la pluie par le sol. Des fossés de rétention sont aménagés partout à titre de collecteurs d’eau de pluie. Collectée dans des citernes, l’eau de pluie peut être utilisée pour le lave-linge, les toilettes ou l’arrosage des jardins.

    Pour le traitement des eaux usées, un projet pilote fonctionne avec un nouveau système de bio-épuration : les eaux noires sont aspirées par un système sous vide vers un puits de bio-gaz où les matières solides fermentent en milieu anaérobie avec les déchets organiques ménagers, générant du bio-gaz qui est utilisé pour les cuisinières. Les eaux grises restantes sont nettoyées par des plantes filtrantes et réinjectées dans le cycle de l’eau.

    Une participation citoyenne exemplaire
    6_placeLe quartier Vauban fut réalisé grâce à une forte participation des citoyens dans le cadre d’un forum stimulant la communication, l’interaction et l’intégration des participants. Cette implication citoyenne a fortement influencé l’urbanisme de la ville, ses infrastructures et même son architecture. Le travail social fait partie du processus de développement, aide à stabiliser la communauté et à structurer les relations de voisinage.

    Des groupes de propriétaires se sont formés pour partager des biens et services. La coopérative d’habitation Genova a poussé plus loin la vie communautaire en développant une coopérative d’alimentation, un marché fermier, une maison de naissance, des jardins et espaces verts partagés, des écoles et garderies, etc.)

    Le développement économique s’installe peu à peu. 600 personnes travaillent maintenant dans le quartier.

    Une population relativement homogène
    7_couleursLa plupart des habitants du quartier ont entre 30 et 50 ans, sont d’origine allemande et issus de la classe moyenne avec enfants. Cette situation s’explique par le type de personnes désirant s’impliquer dans un tel projet de vie communautaire mais aussi par les difficulté d’accès aux prêts hypothécaires pour les personnes seules ou âgées. 80 % des citoyens sont propriétaires de leur logement et le nombre de logements de type 1-1/2 ou 2-1/2 est assez faible, réduisant le nombre de célibataires.

    Par contre, il existe de nouvelles initiatives prometteuses venant encore une fois de la société coopérative d’habitat Genova. Jusqu’à maintenant, elle a construit 73 logements dans des immeubles s’adressant spécifiquement aux personnes âgées et handicapées.

    8vauban-vegeDes locataires à faibles revenus peuvent aujourd’hui habiter en co-location et payer une part de leur loyer par des heures de travail au service du collectif sur une période de trois ans. Six autres anciens immeubles rénovés accueillent près de 600 chambres d’étudiants.

    Yves Perrier
    2015/09/30

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  • Agriculture urbaine au Québec: culture intérieure à haute densité – Guide Perrier

    Agriculture urbaine au Québec: culture intérieure à haute densité

    1_module-urbans-barnsLe Québec est décidément à l’avant-garde mondiale en ce qui concerne l’agriculture urbaine. Après les toits-jardins Biotop et les serres sur les toits des Fermes LUFA, l’entreprise canadienne Les Aliments Urban Barns a choisi Mirabel pour l’implantation de son système de culture à très haute densité « sous grange », qu’elle appelle culture cubique et qui fut élaboré à Montréal en collaboration avec de nombreux chercheurs de l’Université McGill.

    Il s’agit d’une nouvelle approche de culture verticale hydroponique où les plants prolifèrent très rapidement sous un intense éclairage LED, douze mois par année dans un environnement contrôlé, sans lumière naturelle.
    Après avoir conquis les grands restaurants de Montréal par leur fraicheur, six marchands IGA du Québec s’approvisionnent déjà avec les laitues Urban Barns.

    Un système universel
    2_eclairage-ledUrban Barns produit des fines herbes et des micropousses mais elle cultive surtout de la laitue. La production se fait à Mirabel à l’instar des grands producteurs de laitues hydroponiques du Québec.
    Cependant, les laitues croissent dans un immeuble sans vitrage sous de puissantes lumières LED.

    Cette approche a l’avantage de créer un environnement où la chaleur et la lumière sont parfaitement contrôlées. Sous une serre, la chaleur varie énormément en fonction de la présence du soleil. Ces variations importantes créent un stress sur les plantes qui ralenti leur croissance. On cultivant dans un immeuble isolé, les coûts de chauffage sont réduits en hiver et on protège les plants d’un soleil trop intense en été.
    L’environnement contrôlé permet de produire de la laitue en moins de quatre semaines quelque soit le mois de l’année, le pays et le climat.

    Optimiser la production
    3_germinationAprès l’ensemencement dans des plateaux de germination, les plants sont transplantés dans des rails de nutrition qui circulent sous les puissantes lumières LED à intervalles réguliers. Les lumières LED peuvent produire différentes longueurs d’ondes en fonction de l’évolution des plantes afin d’optimiser leur croissance. Les lumières LED ont aussi l’avantage de ne pas créer de chaleur. Ainsi les plants ne sont pas stressés ni brûlés malgré l’intensité lumineuse. Pour bien croitre, les plants n’ont pas besoin d’un éclairage constant 18 heures par jour. La technologie de Urban Barns permet d’alterner l’éclairage d’un plant à l’autre en faisant circuler les plants dans un système cubique à haute densité. L’agriculture extérieure permet de produire annuellement deux laitues par pied carré de terrain au Québec. Une serre traditionnelle permet d’en produire 20. Selon l’entreprise, la culture cubique de Urban Barns pourrait produire annuellement de 300 à 500 laitues par pied carré de plancher.

    Produire sainement et localement
    4_rails-systemeAux États-Unis, les productions hydroponiques peuvent être certifiées biologiques mais pas au Canada. Il est certain que la culture biologique en pleine terre, par des agriculteurs, dans chaque village du Québec, est une pratique beaucoup plus saine pour l’environnement et l’économie locale. Personnellement, je préfère varier mon alimentation en fonction des saisons. Mais tant que les consommateurs québécois demanderont de manger de la laitue fraiche, propre et à bas prix à Noël, la production hydroponique permettra de réduire les méfaits reliés à l’importation.

    La science a prouvé que les légumes hydroponiques ont la même qualité nutritive que les légumes biologiques. En produisant des légumes en hiver au Québec cette technologie permet de réduire la pollution associée à son transport en provenance d’autres pays. En réduisant le temps de transport on obtient aussi des produits plus frais et de meilleure qualité.

    On sait aussi que la production sous abri réduit d’environ 90% les besoins en eau et élimine les fuites d’engrais vers les cours d’eau lors des pluies. De même, elle réduit fortement l’utilisation de pesticides. En ce sens, il s’agit réellement d’une production plus saine pour l’environnement et pour les consommateurs. Le défi d’Urban Barns est de concurrencer le prix des aliments importés.

    Autre approche à haute densité: la culture verticale sous serre
    5_serre-culture-verticaleL’entreprise montréalaise Affinor, spécialisée dans la culture de marijuana médicinale, vient de reprendre le projet de ferme verticale Alterrus à Vancouver.

    Alterrus, aussi connu sous le nom de Local Garden, était un projet d’agriculture urbaine verticale sous serre situé sur le toit d’un stationnement intérieur du centre-ville de Vancouver. L’entreprise a fait faillite en janvier 2014.

    Affinor a racheté les équipements d’Alterrus et a renouvelé le bail de location du toit avec la Ville de Vancouver. Le but d’Affinor n’est pas de produire de la marijuana mais plutôt des légumes feuillus et des fraises. Comme le climat de Vancouver est moins froid en hiver et moins chaud en été, la culture verticale sous serre pourrait s’avérer une bonne idée.

    La culture cubique: pour la sécurité alimentaire sous tous climats
    6_culture-verticaleGrâce à l’éclairage LED, la culture sous grange à haute densité représente une avenue très prometteuse partout dans le monde. Dans une phase ultérieure, la compagnie espère produire des petits fruits tels que les fraises, framboises, bleuets et mûres.
    Pour l’instant, Urban Barns veut centraliser son expansion à Mirabel. Son système cubique est modulaire et l’entreprise peut grandir graduellement.

    Je vois des applications formidables pour ce système dans toutes les régions nordiques du Canada où la luminosité insuffisante et le froid intense rendent la culture sous serre très coûteuse. La technologie cubique répond aussi aux besoins des régions arides ou impropres à l’agriculture. On sait que les brusques perturbations du climat auront probablement un impact négatif sur les productions agricoles non protégées: gels, grands vents, insectes, inondations, sécheresses, etc .
    En ce sens, les granges « urbaines » pourraient un jour assurer la sécurité alimentaire bien au-delà des villes.
    Et même si le choix de Mirabel n’a rien d’urbain, l’esprit de cette culture modulaire à haute densité pouvant se faire dans un sous-sol ou sur un toit est foncièrement urbain et visionnaire.

    Yves Perrier
    2014-10-07

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  • Un protecteur antidérapant pour la céramique

    Un protecteur antidérapant pour la céramique

    Salle de bainsLes planchers recouverts de grands carreaux de céramique sont de plus en plus populaires à l’intérieur comme à l’extérieur. Ils sont beaux et plus faciles d’entretien que les petits carreaux aux joints multiples.

    Cependant, leur grande surface sans joint les rend plus glissants lorsqu’ils sont mouillés.

    Cette situation est particulièrement préoccupante dans les salles de bains, les douches et la cuisine où le plancher est souvent mouillé. Plus spécifiquement, dans les résidences de personnes âgées, près de 50% des chutes ont lieu dans la salle de bains. Une entreprise de Sherbrooke a trouvé la solution en développant un enduit protecteur antidérapant pour la céramique.

    Un enduit performant
    Le produit fut d’abord développé par l’entreprise estrienne Epoxy PB pour les endroits commerciaux où les bottes mouillées rendent les planchers glissants et dangereux. L’entreprise offre maintenant le produit pour usage résidentiel où les besoins sont tout aussi importants.
    Comme le produit demeure performant durant 5 à 10 ans dans les zones commerciales, il devrait certainement durer plus de 20 ans dans une salle de bains ou une cuisine résidentielle.
    Après sa durée de vie utile, il suffit de le nettoyer à fond et d’en ajouter une nouvelle couche.

    grands carreauxUn produit à faible odeur
    Comme il s’agit d’un protecteur à base d’eau, celui-ci sèche rapidement en dégageant peu d’odeurs. Le protecteur est transparent et ne change pas la couleur de la céramique traitée.
    Celle-ci demeure facile d’entretien et comme le protecteur recouvre aussi les joints ceux-ci deviennent aussi protégés contre les taches.
    Le produit avec sa pose coûte de 3 à 6$ du pied carré en fonction de la superficie à couvrir.

    Pour plus d’informations : epoxypb@hotmail.com ou 819.212.7511

    Par Yves Perrier
    2018/03/15

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  • Bois massif, bois rond ou pièces sur pièces : maisons usinées

    Bois massif, bois rond ou pièces sur pièces : maisons usinées

    maisons bois massif quebecLes maisons de bois massif représentent des techniques traditionnelles de construction qui allient la beauté, l’authenticité, solidité et sécurité. Ces techniques se sont aujourd’hui grandement améliorées du point de vue de l’efficacité énergétique. Matériau isolant, structural et naturel, le bois massif en rondins demeure donc un choix intéressant pour ceux qui recherchent son apparence chaleureuse.

    Bois massif : La question de l’isolation

    Depuis 25 ans, les inspecteurs municipaux sont réticents à accorder un permis de construire pour les maisons de bois massif car celles-ci ne rencontrent pas les exigences du Règlement sur l’efficacité énergétique de 1983.

    Depuis 2012, le Règlement québécois sur l’économie de l’énergie dans les nouveaux bâtiments demande une résistance thermique des murs de R-24 pour les maisons neuves construites dans le sud du Québec. Théoriquement, le bois massif de pin blanc a une résistance thermique de R-1,3 par pouce d’épaisseur, ce qui exigerait des murs d’une moyenne de 18 pouces d’épaisseur, ce qui est difficile à trouver et deviendrait très cher.
    Pour palier à ce problème, certains fabricants isolent davantage les murs à l’intérieur pour atteindre ce facteur isolant, mais ils perdent la beauté du bois à l’intérieur.
    D’autres entreprises coupent les pièces de bois massif pour insérer un isolant rigide au centre des billots. Cette pratique est inquiétante parce que des infiltrations d’eau au coeur de ces billots pourraient désolidariser ses parties.

    maisons bois massif rondCependant, il est possible de se conformer légalement aux exigences de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) en utilisant uniquement des rondins de 12 pouces, 14 pouces ou 16 pouces de diamètre.
    En effet, la RBQ a inclus à sa réglementation la possibilité de recourir à une analyse de la consommation énergétique de l’ensemble du bâtiment et non pas seulement d’une composante. Si l’ensemble du bâtiment ne demande pas plus d’énergie qu’une maison semblable conforme aux exigences du règlement, la maison en rondins est jugée conforme au règlement.
    Cette évaluation énergétique est faite par modélisation informatique. Les constructeurs peuvent augmenter l’efficacité énergétique du toit, des portes, des fenêtres ou des lanterneaux pour égaler la consommation du bâtiment de référence respectant la réglementation.
    Cette approche est facilitée lorsqu’on utilise des rondins de 14 ou 16 pouces de diamètre. Elle est impossible avec des rondins de moins de 12 pouces de diamètre.

    La masse thermique du bois massif

    maisons bois massif scandinaveCertaines personnes prétendent que la masse thermique du bois influence son rendement isolant. Contrairement à tous les autres matériaux isolants, le bois massif est lourd et il a une capacité d’emmagasiner de l’énergie dans sa masse. C’est ce qu’on appelle la masse thermique d’un matériau ou l’inertie thermique. Les tests officiels pour évaluer le facteur isolant d’un matériau se font en laboratoire à température constante. Or, au Québec, les variations de température sont très importantes en hiver. Elles varient souvent de 10’C et plus entre le jour et la nuit. La masse thermique du bois peut aussi avoir un intérêt pour rafraîchir les maisons en été en absorbant la fraîcheur de la nuit pour tempérer la chaleur du jour.

    Malheureusement, aucune étude scientifique ne vient appuyer ces avantages au Québec. Deux études américaines importantes nous donnent des pistes de compréhension. La plus ancienne fut réalisée à Washington de 1981 à 82, par le Bureau national des standards ( NBS) des États-Unis. Elle conclue qu’un mur de bois massif d’une valeur théorique de R-10 a la même consommation énergétique qu’un mur R-12 à colombage durant l’hiver. Par contre, la maison de bois massif a utilisé 46% de moins d’énergie au printemps et 24% de moins en été.

    La deuxième étude américaine fut effectuée en 2001 par le laboratoire national d’Oak Ridge, dans l’état du Minnesota. Cette étude conclue qu’un mur de bois massif d’une valeur isolante équivalente à un mur de colombage standard réduit les coûts de chauffage d’environ 8%. Par contre, l’efficacité accrue du mur de bois massif provenait principalement de sa meilleure étanchéité à l’air. Ces études semblent donc confirmer que la construction de bois massif est un mode de construction performant tant pour le confort que pour l’économie d’énergie mais semble limiter l’impact énergétique de la masse thermique en climat nordique.

    L’étanchéité à l’air et la perméance à la vapeur

    maisons bois rond constructionÀ priori, on pourrait croire que cette technique de construction est sujette à des infiltrations d’air importantes. En effet, elle doit tenir compte d’un rétrécissement important du bois dans le sens du diamètre de l’arbre afin que l’ensemble des murs s’affaisse de manière régulière pendant le séchage des premières années.

    Selon le Conseil national de recherches Canada, éditeur du Code national du bâtiment (CNB), la perméance à l’air des constructions en rondins est négligeable et ce type de construction est en mesure de se conformer aux exigences d’étanchéité lorsque les joints sont bien conçus.
    Le CNRC affirme aussi que la perméance à la vapeur des maisons en rondins est si faible qu’elle est conforme aux exigences du Code et ne nécessite pas de pare-vapeur intérieur. Le CNRC fait ainsi un pied de nez aux croyances populaires disant que le bois respire ou transpire.

    Quel bois utiliser ?

    Le château de Montebello est probablement le bâtiment de bois massif le plus connu du Québec. Construit en 1930 selon la technique scandinave, c’est le plus gros bâtiment de bois rond au monde. Il fut réalisé en bois de cèdre rouge provenant de l’ouest canadien.
    Si de nombreuses variétés de bois peuvent être utilisées, les fabricants de maisons de bois massif rond et de bois équarri du Québec utilisent principalement le pin blanc et l’épinette blanche car ceux-ci sont parmi les bois les plus légers et les plus isolants. Plusieurs préfèrent le pin pour son apparence, mais celui-ci est deux fois plus cher que l’épinette. L’épinette a aussi l’avantage de pouvoir supporter de plus lourdes charges à l’horizontal.

    Chalet 3 saisons de bois rond

    Les autoconstructeurs peuvent se procurer des kits à construire, pré-usinés selon des techniques éprouvées pour faciliter l’emboîtement et la pose par des autoconstructeurs néophytes.
    On retrouve quelques fabricants de chalets de bois rond en cèdre, pièce sur pièce, livrés en  » kit  » prêt à monter. À partir d’un ensemble de base incluant un plan de spécifications et un guide de construction, les bricoleurs peuvent le réaliser eux-mêmes.
    Pour leur résistance aux coups et leur absence d’entretien, les murs de bois rond sont bien adaptés aux chalets et bâtiments récréatifs de plein-air, sans oublier que le cèdre est reconnu pour sa longévité et son odeur agréable. Les chalets de bois rond sont aussi en parfaite harmonie avec l’environnement sur le bord d’un lac ou en forêt.

    Yves Perrier
    2015-09-23

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  • Puits-canadien au Québec: trop dangereux et trop coûteux.

    Puits-canadien au Québec: trop dangereux et trop coûteux.

    puits-canadien quebecPuits-canadien au Québec: liens rapides au texte
    Le principe du puits canadien
    Le puits provençal en Europe
    Pas rentable pour le chauffage
    Questions de moisissures
    Puits canadien vs VRC
    Un système assez complexe
    Applications commerciales?
    Rafraichir ou climatiser?

    Après 40 ans d’essais et d’erreurs, l’utilisation du puits-canadien pour le préchauffage et le refroidissement de l’air des habitations unifamiliales devrait être abandonnée au profit du ventilateur récupérateur de chaleur (VRC).
    C’est mon opinion et elle est partagée par presque tous les vieux routiers de la construction écologique qui voient ressurgir le « miracle » du puits-canadien à tous les 10 ans par des écolos séduits par son apparente simplicité.

    Le principe du puits-canadien

    puits-canadien geothermieUn puits canadien est un tuyau enfoui dans le sol servant de prise d’air pour la maison. Faisant généralement de 30 à 40 mètres de longueur, le tuyau est enfoui à 2 mètres de profondeur pour réchauffer l’air entrant en hiver et pour refroidir l’air entrant en été à partir de la masse thermique du sol qui est à une température moyenne et relativement constante de 10’C à cette profondeur.

    Au Québec, la température du sol à 2 mètres de profondeur varie de 5’C à la mi-mars à 14’C à la mi-septembre. Pendant ce temps la température moyenne de l’air extérieur varie de -8’C à la mi-janvier à 22’C à la mi-juillet.

    Il s’agit donc d’un système géothermique actif (sol-air) où l’air est circulé à l’aide d’un ventilateur.

    Le puits provençal en Europe

    geothermie passive quebecIl s’est fait très peu de puits-canadien au Canada contre plusieurs milliers en Europe et en Scandinavie. La légende raconte que ce sont des canadiens qui l’ont conçu en Provence durant la première guerre mondiale pour ventiler des abris souterrains. En Europe, on l’appelle le puits-canadien. Au Canada, on l’appelle le puits provençal. Mais au fond, il date des Romains.

    En Provence, ce puits a surtout été utilisé pour rafraichir l’air en été. On sait que rafraichir l’air de seulement 5’C comparativement à la température extérieure permet d’atteindre une température de confort agréable lorsque l’air est sec. Ce puits permet d’atteindre cet objectif durant le long été provençal où l’air est sec et les canicules sont longues.

    Pas rentable pour le chauffage

    puits-canadien maisonsUn puits canadien bien conçu (bon diamètre, bonne longueur, bonne vélocité de l’air, bonne conductivité du tuyau) permet de baisser la température de l’air de 7’C en été et de réchauffer l’air de 7’C en hiver.

    Rafraichir l’air de 35’C à 28’C fait toute la différence pour le confort, mais réchauffer l’air de -20’C à -13’C ajoute peu de confort aux maisons, vous en conviendrez.

    Voilà le premier problème avec le puits canadien: il permet un rafraichissement naturel (pas une climatisation) mais il ne permet pas un chauffage naturel au Québec. Pour le chauffage, il n’est qu’un appoint permettant d’économiser 50$ par année pour un investissement de près de 3 000$ et plus.

    Certains diront qu’en efficacité énergétique il n’y a pas de « petites économies » et que toutes les mesures sont positives. À cela, je réplique que l’argent peut être mieux investi ailleurs pour de plus grandes économies d’énergies.

    Un apport inquiétant de moisissures et bactéries

    puits canadien vrcContrairement à la Provence, les étés du Québec sont chauds et très humides. Lorsque l’air chaud et humide arrive dans les tuyaux frais du puits, il se produit une condensation importante. Dans les pires moments de l’été, on estime cette condensation à 4 litres/hre sur un conduit de 40 m. Ces tuyaux, remplis de poussières et de spores de moisissures venant de l’air extérieur, deviennent des incubateurs à moisissures allergènes et toxiques, dirigés vers la maison.

    Notre climat est plus près de la Scandinavie, où les chercheurs les plus sérieux recommandent de fermer le puits canadien durant l’été à l’aide d’une dérive automatique vers une prise d’air directe pour le VRC. Comme le puits canadien a un impact nul durant l’automne et le printemps, où les températures de l’air et du sol sont sensiblement les mêmes, il ne resterait que les minces avantages reliés au chauffage en hiver.

    Certains argumentent qu’on peut mettre un filtre HEPA à l’entrée de l’air « frais » de la maison pour arrêter la contamination par les moisissures mais il s’agit d’un non sens technologique: ajouter de la mécanique, de l’entretien et des coûts pour contrer un problème inutile qu’on se crée soi-même. On est loin du gros bon sens.

    Puits-canadien vs VRC

    Pour le rafraichissement de l’air comme pour le chauffage, la première intervention à faire en économies d’énergies est d’isoler et de sceller l’enveloppe de l’immeuble (fondation, murs, toit, fenêtres) contre les infiltrations d’air.

    Cette opération implique ensuite l’ajout d’un ventilateur échangeur d’air pour contrôler l’apport d’air neuf à la maison. Aujourd’hui, tout le monde convient que l’ajout d’un récupérateur de chaleur à l’échangeur d’air est très rentable. Un VRC performant est obligatoire dans toutes les maisons neuves du Québec.

    L’ajout d’un puits-canadien à un VRC avec un noyau simple (70% de récupération) fait seulement économiser 50$ par année selon le chercheur Don Fugler de la Société canadienne d’hypothèque et de logement.

    Personnellement, je prône plutôt l’utilisation d’un VRC à double noyau permettant la récupération de 90% de l’énergie évacuée par le changement d’air. L’investissement relatif au deuxième noyau est d’environ 600$ et vous fera économiser le même 50$ annuellement sans risque ni entretien supplémentaire.

    Un système plus complexe qu’il ne semble

    puits canadien installationDe plus, pour qu’un puits-canadien soit sain et fonctionnel, il doit respecter plusieurs critères:
    – une vitesse de l’air supérieure à 1 m/s et inférieure à 3 m/s (demandez un ingénieur qualifié)
    – une profondeur minimale de 2 mètres (excavation parfois difficile)
    – une paroi lisse à l’intérieur pour réduire l’accumulation de poussières et d’eau stagnante (pas un simple conduit de plastique ondulé en PVC)
    – des conduits de 20 cm de diamètre intérieur ( pour réduire la consommation d’énergie de votre ventilateur)
    – une paroi ondulée à l’extérieur pour maximiser l’échange de chaleur
    – une pente de 2 à 3% pour l’égouttement de la condensation
    – des joints scellés contre l’infiltration d’eau et l’infiltration de gaz radon (attention aux tassements de terrains argileux, aux racines des arbres, aux rongeurs,…)
    – un filtre à poussières à l’entrée (à nettoyer régulièrement)
    – un système d’évacuation du condensat (condensation de l’humidité)
    – une trappe d’accès (en cas d’obstruction)
    – un tuyau préférablement de polypropylène ou à la rigueur de polyéthylène mais surtout pas de PVC, car le PVC sèche et se dégrade quand il est utilisé comme tuyau de ventilation.

    Vous comprenez j’espère que je suis en total désaccord avec les compagnies de drainage qui utilisent:
    – des conduits ondulés intérieur et extérieur
    – de 4 pouces
    – en PVC
    – comme prise d’air
    pour le pseudo préchauffage géothermique des maisons.

    Applications commerciales et multifamiliales?
    Je suis contre l’utilisation du puits-canadien dans la construction de maisons unifamiliales parce que je crains les problèmes de santé en cas de mauvaise installation ou de mauvais entretien et parce que les économies d’énergies sont trop faibles comparées aux risques et à l’investissement nécessaire.

    Par contre, pour les applications multifamiliales, commerciales, industrielles et institutionnelles, c’est du cas par cas. Les ingénieurs en chauffage et climatisation sont équipés de logiciels permettant d’évaluer les opportunités qui se présentent en fonction des besoins et des performances recherchées. Le produit le mieux adapté à cet usage est probablement celui de Soleno. www.soleno.ca

    Rafraichir plutôt que climatiser
    puits canadien plansAu Québec, on gèle même en été…lorsqu’on entre dans un cinéma, un centre commercial, des bureaux, des restaurants, et que la température frôle les 20’C. L’inconfort devient parfois un supplice lorsqu’on est à proximité d’une sortie de ventilation. On dirait que les gestionnaires d’immeubles n’ont aucune idée de la notion de confort.

    Selon l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers), en été, 98% des personnes soumises à des tests de variations de température et d’humidité se sentent aussi confortables à 23,5’C avec 60% d’humidité relative qu’à 26’C avec 30% d’humidité relative.

    Il suffit généralement d’une différence de 5’C entre l’intérieur et l’extérieur pour que les gens se sentent confortables.
    Avec une humidité relative de 30%, le confort est acceptable entre 24,5 et 28’C.
    Avec une humidité relative de 60%, le confort est acceptable entre 23 et 25,5’C.

    Réduire la puissance de la climatisation ou augmenter la température de consigne est une façon simple et agréable de réduire sa facture d’énergie en été. Pour cela, la démarche première consiste à bloquer les rayons du soleil avant qu’ils entrent dans votre maison.

    Yves Perrier
    2015/11/05

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  • Toitures de bardeaux d’asphalte : pour une toiture plus durable

    Toitures de bardeaux d’asphalte : pour une toiture plus durable

    toitures bardeaux asphalte quebecQuand les bardeaux d’asphalte des toitures ondulent, fendent et perdent leurs granules c’est qu’ils peuvent se mettre à couler très bientôt et endommager le pontage de bois, l’isolant et les finis intérieurs des plafonds et des planchers.

    Le malheur c’est que ça arrive souvent lors d’un réchauffement au mois de décembre ou de janvier et qu’il n’est pas conseillé de refaire une toiture en hiver.

    Nous vous recommandons donc de ne pas trop attendre afin d’éviter les autres frais de réparation.

    Toitures : Causes de détérioration

    Les bardeaux se détériorent principalement sous l’effet de la chaleur, de l’eau et du gel, du vent et des rayons ultra-violets en provenance du soleil.

    La détérioration est toujours plus rapide sur les pentes ensoleillées, sur les côtés où le vent souffle et aux endroits où la neige et la glace s’accumulent.

    Lorsque la pente est adéquate et que le toit est ventilé, la durée normale d’un toit varie de 20 à 30 ans selon la qualité de bardeau utilisée.

    La pente

    toitures bardeaux asphalte poseLa pente idéale pour le bardeau d’asphalte se situe entre 4/12 et 12/12 ( hauteur /longueur ). Une pente plus faible favorise l’accumulation de neige et une pente plus forte offre une trop grande résistance au vent.

    Pour une pente plus faible, on a déjà utiliser des bardeaux à faible pente ( low slope) mais les manufacturiers n’en fabriquent plus et déconseillent leur utilisation car leur durée de vie dépassait rarement 12 ans.

    Lorsque la pente devient trop faible, on doit installer une membrane élastomère sous les bardeaux pour éliminer les risques d’infiltrations d’eau.

    Le support de toitures

    toitures bardeaux asphalte choixLa pose d’un bardeau neuf sur un bardeau existant diminue sa durée de vie moyenne car son support n’est pas parfaitement uniforme.

    Une surface inégale favorise l’infiltration d’eau et l’effritement des bardeaux des toitures. Tout pontage de bois légèrement pourri devrait être remplacé par un contreplaqué de type extérieur.

    Sur les rives des toitures, le bardeau devrait s’appuyer sur des larmiers métalliques qui fixe le papier noir asphalté 15 lbs.

    Les larmiers ne sont pas obligatoires mais ils améliorent l’apparence du bardeau et augmentent sa résistance à l’arrachement sous la pression du vent.

    Clouage du bardeau

    toitures bardeaux asphalte installationUtiliser des clous à toiture galvanisés, annelés ou à crampons, d’une longueur suffisante pour pénétrer la planche de toiture de 3/4 de pouce (20mm) ou pour défoncer le contreplaqué. Des clous de 1 pouce (25mm) suffisent généralement.

    Pour éviter le gondolement des bardeaux, assurez-vous que le papier noir (facultatif) est bien déroulé à plat avant de les clouer.

    Le bardeau doit être fixé à l’aide de quatre clous, dont la tête affleure la surface du bardeau sans s’y encastrer. Les clous doivent être recouverts par la rangée suivante, sinon ils doivent être recouverts de ciment à bardeau.

    Le papier noir

    toitures bardeaux asphalte couvreursLe papier noir asphalté 15 lbs posé sous le bardeau d’asphalte n’est pas obligatoire sur les toitures, mais recommandé, car il améliore l’étanchéité des toitures et sert d’étanchéité temporaire lors des travaux.

    En effet, s’il se met à pleuvoir pendant la réfection des toitures, le papier asphalté empêchera l’eau de s’infiltrer dans l’isolant du toit. C’est une précaution qui peut éviter des dommages considérables. Il peut être remplacé par un film pare-air hydrofuge (non pare-vapeur) conçu à cet effet.

    Il faut prévoir une protection supplémentaire pour l’étanchéité de l’avant-toit. En effet, l’amoncellement de glace ou de neige à cet endroit favorise l’infiltration d’eau.

    Autrefois, on utilisait une autre membrane plus épaisse constituée de papier asphalté de 50 lbs, posée sur le papier noir. Aujourd’hui, on utilise des membranes élastomères auto-collantes posées directement sur le support de bois.

    Joint du solin de noue

    toitures bardeaux asphalte supportAu joint du solin de noue, théoriquement, le bardeau devrait être coupé de manière à laisser huit pouces (20cm) libre dans la noue pour former une gouttière lisse favorisant le drainage des toitures.

    Par contre, pour des raisons esthétiques, on joint souvent les bardeaux à cet endroit. Surtout ne pas clouer les bardeaux dans le solin de noue, employer plutôt l’adhésif à bardeaux spécialement conçu à cet effet.

    Compte tenu des problèmes associés aux bardeaux d’asphalte organiques de BP nous recommandons d’utiliser les bardeaux GAF. Nous pouvons vous recommander des installateurs de bardeaux GAF accrédités dans diverses régions du Québec.

    Par Yves Perrier
    2015/09/22

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  • Acrylique : ciment acrylique sur isolant et fondations

    Acrylique : ciment acrylique sur isolant et fondations

    facade stuc acrylique maisonLe stuc de ciment acrylique posé sur des panneaux isolants est un revêtement extraordinaire qui gagne à être utilisé quelque soit la structure de immeuble.

    Ce produit répond parfaitement à deux besoins importants en matière d’efficacité énergétique: il isole les murs extérieurs en éliminant tous les ponts thermiques et il crée une enveloppe continue étanche aux infiltrations d’air qui est apparente donc réparable au besoin.

    De plus, dans les villes, le revêtement de ciment acrylique ne propage pas la flamme et résiste relativement bien au feu provenant de l’extérieur.

    C’est de loin, le produit que je recommande le plus pour recouvrir les maisons de béton coulé dans le coffrage isolant mais c’est aussi une excellente technique pour la construction en bois ou pour la rénovation.

    Revêtement de ciment acrylique: Un problème résolu

    revetement stucco acrylique maisonDans les années 80, les revêtements de ciment acrylique sur panneaux isolants de polystyrène ont connu une grande popularité. Cependant, au milieu des années 90, on découvrit que ce mode de construction avait un défaut important: en cas d’infiltration d’eau par les calfeutrages des fenêtres l’eau reste prise derrière le parement et peut causer la pourriture de la structure de bois.

    Dans l’ensemble du Canada, des centaines d’habitations ont connu des problèmes importants reliés à cette technique.

    Ceci a forcé l’industrie à trouver des solutions à ce problème et depuis les années 2000 il existe une solution très sécuritaire à ce problème. Il s’agit de créer une barrière de drainage et d’étanchéité derrière l’isolant.

    Le système collé
    adex stuc acrylique maisonLa compagnie Adex propose deux systèmes utilisant un panneau de polystyrène gaufré qui permet l’égouttement des infiltrations d’eau potentielles derrière l’isolant.
    Dans les deux cas, il est nécessaire de mettre une membrane polymère liquide sur le revêtement de la charpente de bois qui la protège de l’eau tout en créant une étanchéité à l’air parfaite.

    Comme l’espace d’air est drainé toute eau s’égoutte facilement et toute humidité accumulée peut être évacuée. Contrairement aux systèmes standard fortement ventilés derrière le parement, la valeur isolante du panneau est très peu affectée dans ce cas car l’espace d’air est très faible et il est brisé par les alvéoles, ce qui réduit la convection d’air derrière l’isolant. On évalue la perte d’efficacité isolante à seulement 3 ou 5% en fonction du vent.

    L’ancienne technique adex RES-RS consiste à mettre des lignes d’adhésif verticales pour fixer le polystyrène gaufré à la membrane liquide. Ceci demande d’attendre le durcissement de la membrane et ralenti la pose.

    La nouvelle technique adex RES-TAC élimine l’étape des lignes d’adhésif. La membrane sert d’adhésif, elle est légèrement différente en composition comparativement au système adex RES-RS. Dans ce cas, le polystyrène doit être fixé à la membrane immédiatement après sa pose. Pour la membrane, on procède par petites surfaces successives. Ce système a aussi l’avantage de ne créer aucun pont thermique relié aux ancrages métalliques (clous, vis ou autres) .

    Le système ventilé à fixations mécaniques
    acrylique isolant murs exterieursLe système adex RES-VLS crée une chambre d’air ventilée derrière un panneau isolant de polyisocyanurate fixé mécaniquement à des fourrures verticales en bois. Ici aussi une membrane polymère liquide recouvre le revêtement de la charpente pour l’étancher contre l’eau et les infiltrations d’air.

    Dans ce cas, l’espace d’air est plus large et la valeur isolante du polyisocyanurate serait de toute façon affectée si on ne le ventilait pas. Alors on préfère ventiler l’espace d’air et équilibrer les pressions d’air de chaque côté du panneau pour réduire davantage les possibilités d’infiltrations d’eau derrière le parement.

    Comme l’isolant n’a pas de fonction isolante on le remplace parfois par un panneau de béton léger…qui demeure tout de même assez lourd à manipuler. Le polyisocyanurate est aussi stable et il a l’avantage d’être beaucoup plus léger et beaucoup plus facile à couper.
    Quel système choisir?
    parement stuc acrylique maisonPersonnellement, je préfère le système adex RES-TAC. Le panneau est aussi bien drainé que le RES-VLS mais il est plus solidement appuyé sur le revêtement de la charpente. En ce sens, il résisterait probablement mieux aux chocs.

    Le système RES-TAC a aussi l’avantage d’isoler le mur et de ne pas avoir de fixation mécanique qui traverse l’isolant. Il forme une enveloppe isolante parfaite, sans pont thermique.

    Par Yves Perrier
    2015/03/31

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  • Guide Perrier – Maisons en terre: la voûte nubienne crée de l’espoir

    Maisons en terre: la voûte nubienne crée de l’espoir

    1voute terreIl existe de nombreuses technologies de construction en terre dans le monde: le pisé en France (terre damée entre du coffrage), l’adobe en Amérique latine et le banco en Afrique (briques de terre crue moulées et séchées), le torchis (mélange bois, terre et paille) ou le simple façonnage à la main comme on le fait en poterie.

    Toutes ces techniques remontent au début des civilisations humaines et elles sont toujours utilisées. Elles ont toutes en commun d’utiliser une terre argileuse souvent mélangée avec du sable, un peu de ciment ou des fibres végétales. Toutes ces techniques ont été mises de côté par les sociétés modernes car elles nécessitent beaucoup de temps de main d’oeuvre.

    2fondationPartout dans le monde, les techniques de construction utilisent le bois, l’acier et le béton pour leur rapidité d’exécution et leur solidité. Cependant, dans plusieurs pays le prix du bois, de l’acier et du béton est trop élevé pour la population locale. Parfois, le bois est même rare car son usage intensif pour la construction et la cuisson n’a laissé que des déserts.

    Voilà pourquoi une vieille technique de construction en briques de terre crue remontant aux Égyptiens de l’antiquité refait surface en Afrique du Nord depuis une trentaine d’année: la voûte nubienne.

    La technique de la voûte nubienne
    3moulageIl s’agit d’une technique de construction qui est presque 100% terre crue (sans cuisson). On utilise la terre sous formes de briques de terre séchée cimentées ensemble par de la terre et recouvertes d’enduits de terre.

    La technique de la voûte nubienne se distingue des autres techniques par la création de voûtes sans coffrage réalisées entièrement en briques de terre.

    Il est relativement facile de construire des murs et des planchers en terre mais la construction des toits est toujours la partie la plus coûteuse d’une maison de terre. Lorsqu’une terre argileuse est disponible à proximité la voûte nubienne permet de réduire le coût des matériaux au minimum.

    Les caractéristiques de la terre
    4toitLa terre argileuse possède des caractéristiques intéressantes pour la construction:
    – l’argile mélangée au sable est relativement imperméable, elle fait un bon enduit protecteur contre la pluie.
    – l’argile séché devient très dur
    – l’argile est facilement malléable. Elle peut recréer des formes issues de la culture locale.
    – l’argile se mélange bien avec le sable, les fibres végétales, la poudre de ciment ou la terre organique. La présence de 20% d’argile dans un sol est suffisant pour donner à la terre les qualités requises pour la formation de briques.
    – l’argile mélangée avec de la fibre végétale devient plus légère, plus isolante et moins cassante.
    – l’argile mélangée avec le sable devient une masse thermique intéressante
    – l’argile mélangée au sable et à une faible quantité de poudre de ciment (5% du mélange) se dégrade moins en présence d’eau. La brique est alors dite: stabilisée au ciment. – par sa masse, la terre est insonorisante.
    – sa surface peut être colorée pour être plus gaie ou pour s’adapter à la culture locale.

    On peut donc modifier la qualité de la terre en fonction de son état naturel et de son usage: mur, toit, plancher, isolation, masse thermique, imperméabilisation, résistance à l’usure ou au lavage, etc.

    Un matériau disponible, écologique et sain
    5_enduit exterieurLes sols argileux sont présents dans presque toutes les régions du monde et ils sont abondants. Il s’agit d’une ressource naturelle:
    – qui ne demande aucune énergie de transformation (séché au soleil)
    – qui demande peu d’énergie de transport (si à proximité)
    – qui se recycle à l’infini sans énergie et sans créer aucune pollution (il suffit d’ajouter de l’eau)
    – qui s’entretient facilement sans pollution ni dépense énergétique

    La terre est un matériau sain pour la qualité de l’air intérieur dans la mesure ou sa surface est sèche et suffisamment dure pour ne pas engendrer de moisissure ou de poussière. Sans entrer dans une démonstration systémique complexe, il est facile de démontrer qu’il s’agit d’un des matériaux les plus écologiques qui soient.

    Une technique conviviale
    6socialSon utilisation selon la technique de la voûte nubienne est extrêmement conviviale. Il n’y a aucun besoin de coffrages de bois ou d’acier, d’outils spécialisés, d’électricité ou de produits importés.

    La formation des maçons est relativement simple lorsqu’on reste dans des formes standardisées et répétitives. Le savoir-faire est facile à transmettre à des apprentis.

    De plus, la fabrication des briques, qui représente 75% du temps de travail, peut être faite par une seule personne si elle est répartie sur une très longue période ou par une armée de jeunes gens sans expérience en fonction de l’urgence des travaux.

    Une approche sociale et économique de la construction
    7porteeLa construction d’une maison en terre selon la technique nubienne peut bénéficier à l’ensemble d’un village par la création d’une richesse collective basée sur le troc et l’entraide.

    L’ensemble de la famille peut travailler sur le chantier et participer à la construction du bien familial. Des chômeurs peuvent participer aux travaux en échange de services à remettre.

    Cette activité crée du travail et de la richesse à partir d’un matériau sans valeur apparente tant pour la famille que pour l’ensemble de la société.

    Les limites de cette technique
    Les voûtes ont une portée limitée à 3,25 mètres. Pour obtenir des dimensions plus grandes il est nécessaire de construire des colonnes de maçonnerie résistante (stabilisée au ciment) et préférablement armées pour réduire leurs dimensions.

    8fraicheur terreL’absence d’armature dans les voûtes les rendent fragiles à tout mouvement des fondations. Si les fondations bougent légèrement les voûtes se fissurent automatiquement et perdent leur force structurale.

    En 1982, j’ai construit un petit demi-dôme sans armature en briques de terre compressée et stabilisée au ciment. J’ai aussi eu l’audace de le recouvrir de 30 à 60 cm de terre. Le tout s’est bien comporté mais le poids de l’immeuble l’a enfoncé dans le sol argileux provoquant une fissure inquiétante. J’ai dû mettre la masse dans l’ouvrage par sécurité.
    La terre sèche est à la fois une masse thermique et un isolant mais elle est une masse thermique qui absorbe très lentement l’énergie et un mauvais isolant. Elle permet un certain confort dans les climats secs où les nuits sont fraiches et les jours chauds mais dans les climats chauds et humides où les nuits sont relativement chaudes leur impact sur le confort est beaucoup moindre.

    Il s’agit aussi d’une technique limitée aux immeubles d’un seul niveau.

    Cela dit, sur un bon sol stable, cette technique peut répondre admirablement aux besoins de certaines populations des pays africains du Sahel où d’ailleurs.

    Yves Perrier
    2015-10-14

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